J'ai lu Soul Eater 1 à cause de son succès. Ayant 12 ans, je suis le public cible.
J'aime coter les mangas selon certains critères. Les voici ...
Scénario : Soul Eater ne se distingue pas des autres mangas par son scénario. Cette histoire a été prise mainte fois, avec courage, amitié et humour (tout de même plus osé que d'habitude). Mais, encore une fois, on aime ça...
Dessin : Ce que j'aime dans le style de Ohkubo, c'est ses shibis. Ils sont « cutes ». Ils ont des points à la place du nez et à la place des yeux, une bouche étrange, mais c'est bien. En style sérieux, très bien, détails dans les faces, les décors et tout le reste.
Résumé : Un petit résumé pour ceux qui aimeraient lire ce manga... Soul Eater, Maka, Black Star, Tsubaki, Death the Kid et plein d'autres jeunes sont soit meisters soit armes. Les meisters sont des controleurs d'armes et celles-ci ben, font leur boulot, quoi! Ces meisters étudient à Shibusen et ont un drôle d'apprentissage : celui de tuer des criminels...
excessif
Le 02/06/2009 à 07:23:05
Première tentative pour ma part de me confronter au manga "ado", qui n'est pas forcément ma tasse de thé, évidemment, et j'ai choisi "Soul Eater", du fait de sa forte réputation en ce moment. Première impression : le style graphique incroyablement créatif et dynamique rend chaque page à la fois magnifique et difficilement lisible, jusqu'à ce que, naturellement, on s'habitue à sacrifier la compréhension "fine" pour n'en garder que l'impression de mouvement et d'imagination incessante. Seconde analyse : voici un univers curieux, à la fois hyper-violent (les "héros" ont pour but de tuer le maximum de gens pour "manger leur âme", et il n'y a nulle préoccupation éthique ou morale à l'œuvre ici), hyper-sexué (un petit côté érotisme ultra soft, pas désagréable, il faut l'avouer, même dans un contexte assez "ado boutonneux", quand même), et totalement puéril : l'histoire est - comme c'est la règle du genre, apparemment - réduite à une succession d'affrontements, et baignée d'un humour assez récessif pas désagréable. Bref, on a l'impression de faire le grand écart entre "art noble" (le dessin) et "sous-culture crétine" (le sujet), ce qui est assez perturbant. A suivre, quand même...