Info édition : Album tiré à 500 exemplaires numérotés de 1 à 500. Édition pirate car une plainte fut déposée par les héritiers de Jean Giono, accusant l'auteur d'avoir un peu trop plagié Le Chant du monde.
Édité ensuite dans l'ouvrage "La Dame noire".
Les neufs tomes de Simon du fleuve sont très inégaux en qualité, mais la série n'atteint jamais des sommets. Après deux tomes très quelconques, la série décolle quelque peu jusqu'au tome 5, puis s'enfonce dans un délire écolo-ésotérique dans les tomes 6 et 7, avant de reprendre un peu de couleur dans le diptyque final.
Tout du long, et même dans les albums à peu près lisibles, Claude Auclair nous saoule de niaiseries écolo-baba-cool libertaires des plus ennuyeuses.
L'élément post-apocalyptique est très peu exploité ; tout cela pourrait peu ou prou se dérouler en 1970 dans des communautés hippies auto-gérées des plateaux du Larzac.
Au total la série est très dispensable.
guillaume3
Le 15/01/2009 à 03:14:00
Dans la série "Simon du fleuve" je trouve qu'il soit difficile de noter les albums individuellement, bien qu’il y en ait des bons et des moins bons.
Les tomes 0 à 5 sont à lire d’un trait, les tomes 6 et 7 sont une sorte de coma, de voyage ésotérique, les tomes 8 et 9 ne forment qu’une seule histoire.
Il y a de l’action, du suspens, beaucoup de sagesse portant à réflexion, le tout encadré par de superbes dessins.
Un grand hymne à la paix, paix qui ne se gagne malheureusement que trop souvent par la violence. Simon et les siens, ceux qui le même cœur, combattent la bêtise humaine.
Étonnant qu’une si belle série ne soit pas rééditée, elle est pourtant comme une Bible.
Un petit mot sur ce tome 0: l'impression n'est pas toujours de bonne qualité et rend certains passages difficiles à lire (mauvais encrage).
voltaire
Le 25/11/2007 à 10:24:12
Le monde après une catastrophe. La civilisation repart sinon de zéro du moins de pas très haut.
Par rapport à des séries comme la "Couleur du vent", "Iberland" ou "Neige", le monde n'est pas ici ravagé au point d'en être invivable.
Pour les cinéphiles on est davantage dans le monde du "Postman", voire de "Mad Max" (la violence répétée en moins) ou encore "Malevil".
A noter que le héros à le look de Robert Redford dans Jeremiah Johnson.
Comme quoi, il s'agit bien de ciné à grand spectacle !