Info édition : Contient Silver (2013) #1-6.
Couverture à rabats.
En fin de recueil, Making of (12 pages) et galerie d'illustrations (15 pages).
Résumé: Pour dérober l'argent des vampires, il lui faut une équipe en or.
New York City, 1931. James Finnigan est un cambrioleur de génie. Son péché mignon ? Tout ce qui brille. Mais alors que son dernier boulot avant la retraite dégénère, cet as de la voltige tombe par accident dans une mystérieuse crypte sous les bureaux de la Fondation Harker. Il y fait une étonnante découverte : un lingot en argent issu d'un fabuleux trésor lié à une dangereuse légende en Transylvanie. Pour monter ce coup du siècle, il décide de rassembler une équipe des plus talentueux escrocs qu'il connaisse ! Rien ne va plus quand la fine équipe découvre qu'elle tente de dérober l'argent des vampires...
Mêlant la mythologie vampire de Bram Stoker, les univers pulp façon années 1930 et tous les ingrédients d'un bon film de casse, Silver forme un cocktail détonnant d'action, d'humour et d'aventure !
J
ames Finnigan est un voleur de génie, mais son dernier casse avant la retraite se finit bien mal : il a perdu la clé du coffre qui contient tous les fruits de ses rapines précédentes. Le lot de consolation, un lingot en argent massif, ne pèse pas bien lourd devant cette catastrophe. Pourtant, en lisant ce qu’il prend pour un vieux livre de comptes, il comprend que cette modeste trouvaille possède de très nombreux petits frères. Le problème, c’est qu’ils appartiennent à des vampires !
Seul aux commandes, Stephan Franck convie le lecteur à une aventure dans laquelle se mêlent braquage du siècle, univers de Bram Stoker et ambiance dans l’esprit des pulps des années 30. Rien de bien nouveau, mais le mélange est savamment dosé et se révèle vite enthousiasmant de par son rythme et la qualité de la contextualisation. Avec des personnages bien campés qui se révèlent au fur et à mesure des événements, des dialogues alertes et qui "claquent" même parfois, une atmosphère entre série noire et B, un suspense bien entretenu, l’aventure se suit avec grand plaisir.
La partie graphique a un vrai impact visuel, mais sans doute pas au premier regard. Dans un noir et blanc sobre, le trait très épuré ne s’embarrasse pas de décors et, plus généralement, de détails. Par contre, il est très accrocheur, parvenant au fil du défilement des pages à dégager une certaine élégance et bénéficiant d’un découpage dynamique qui colle parfaitement à la cadence du récit.
Handicapé par une couverture qui ne reflète pas le propos, Silver constitue pourtant un divertissement de qualité.