Résumé: Lorsque l'avion dans lequel Kurô, un criminel en transit, est détourné par des hommes masqués, tout bascule... Après avoir neutralisé le policier chargé de son transfert, les terroristes s'enferment dans le cockpit avec une petite fille. Malgré ses menottes, Kurô se précipite pour porter secours à l'otage. Mais lorsqu'il entre dans le poste de pilotage, une scène d'horreur l'attend.
A
ppel à la tour de contrôle : l'avion chargé du transfert du prisonnier Kurô vient être piraté par deux individus masqués ; Ils ont pris en otage une fillette. Attendez, il semblerait aussi que d’inquiétants volatiles aient massacré les pilotes ! Mais... Mais... le détenu a pris la défense de la petite Toki. Qui est l'ennemi finalement ? Où se tient le danger ?
La couverture explicite donne le ton, Shinotori est un manga survival d'épouvante. Après les poissons rouges tueurs géants dans Shibuya Hell chez Pika, les monstres oiseaux de Kaze envahissent le ciel ! Pour sa première série, Dr Imu révèle de belles qualités de narrateur. Certes, l'intrigue va très vite, sans trop s’appesantir sur le fond, néanmoins, le suspense est efficace et le rythme bien géré. Le personnage du criminel intrigue beaucoup en effet, peu de choses sont dévoilées sur son passé. Seul son attachement envers la gamine permet d'entrevoir quelques bribes de son histoire. D'ailleurs, cette relation injecte une dose de douceur dans ce récit glauque à souhait.
Les scènes très violentes et gores qui parsèment l'ouvrage se révèlent très bien exécutées. Pourtant, étrangement, quelques cases s'avèrent très sombres et hyper-chargées, engendrant une confusion dans la compréhension de l'image. Cela ne se produit heureusement que sur quelques séquences.
Prévu en trois tomes, Shinotori s'affiche sans équivoque pour public averti. Brutal, horrifique et captivant, le seul bémol vient d'un léger manque de clarté lors de certaines scènes. La suite pour le treize janvier.