Résumé: Engagé par Victoria pour retrouver Aaron McBride, un savant prétendument dangereux, Sherlock Holmes découvre que l'homme en question est un voyageur du temps, de retour d'un lointain futur pour sauver l'Angleterre de la reine elle-même. Avec l'aide de Megan Connelly, Lynn Redstone, Marcellus Gunderson et du colonel Damiens, le détective met au jour les plans de la souveraine et tente de s'y opposer. Mais Aaron McBride n'est pas seul à se jouer du temps. Et pour combattre un feu, il faut parfois se brûler.
A
idé par Megan Connelly, Lynn Redstone, Marcellius Gunderson, Aaron McBride et le colonel Damiens, Sherlock Holmes va devoir mettre en œuvre toute son ingéniosité et son courage pour déjouer le plan de la créature qui a pris la place de la reine d’Angleterre et qui risque de détruire le royaume, si ce n’est l’humanité toute entière. Le temps est compté, car la souveraine a lancé l’ultime étape de sa machination. Les opposants vont être contraints de prendre des risques et d'utiliser leur connaissance des sauts temporels.
Cette fin du diptyque était doublement attendue. Tout d’abord parce que le tome précédent est sorti voici déjà deux ans. Ensuite, pour voir de quelle manière Sylvain Cordurié allait construire la liaison avec sa nouvelle série, Sherlock Holmes Society, qui voit le héros revenir à la vie publique. En ce qui concerne ce dernier point, force est de constater que le scénariste réussit la transition. Pour ce qui est de la conclusion de l’intrigue, pas de mauvaise surprise, l’auteur maîtrise son affaire. Sur un rythme qui alterne l’action et des séquences dédiées à la construction du contexte, il délivre adroitement ses informations. Malgré l’emploi du fantastique, il ne fait pas de ses personnages des super-héros, essayant toujours de leur faire ressentir les conséquences des événements vécus. Enfin, il ne perd pas le lecteur par son utilisation des jeux avec l’espace-temps.
Sur le plan graphique, le duo Laci – au dessin – Axel Gonzalbo – aux couleurs – livre à nouveau une prestation accomplie. Les protagonistes sont expressifs et bien caractérisés tandis que les décors sont toujours aussi bien définis. Les planches sont dynamiques et fluides et l’atmosphère agréablement rendue.
Albums après albums, le Sherlock Holmes de Sylvain Cordurié confirme sa qualité.
Les avis
kingtoof
Le 06/09/2017 à 23:15:12
Clap de fin des aventures de Sherlock Holmes, sans son ami Watson.
J'ai apprécié ce quadruple diptyques d'affrontements contre les "créatures des ombres".
Bon travail d'écriture, les scénarii sont intelligents et cohérents, de plus, la connection entre les différents ouvrages donne de l'épaisseur à cette collection.