Résumé: Le plus rusé des détectives ! Sherlock Fox est un renard, mais aussi un policier ! Dans la société que les animaux ont constituée, les instincts ont été remplacés par des règles de vie en communauté, afin que personne ne mange son voisin. Mais lenquête que Sherlock Fox doit mener va nous faire découvrir les dessous dune société en apparence trop parfaite. Tout commence par la découverte d'ossements dans la rivière d'une forêt. Ces derniers, assez frais, semblent en effet prouver que la personne à qui ils appartenaient a bel et bien été dévorée... Autre mystère : ce squelette ne correspond à aucune des races répertoriées ! Après enquête, Sherlock Fox découvre que ce cadavre faisait partie de la "marchandise" d'un camion, victime d'un accident peu de temps auparavant. Les questions se bousculent dans la tête de notre renard détective : qui organise la venue de ces camions ? À qui livrent-ils leur marchandise ? Dans quel but ? Mais surtout... quelle est cette nouvelle race inconnue ?Une nouvelle série palpitante signée Tchô! laventure en grand format, scénarisée par le prolifique Jean-David Morvan et sublimement mise en image par un dessinateur chinois virtuose, Du Yu !
A
u fil du temps les animaux ont dépassé leur animalité. Ainsi, leur reproduction n’est plus une finalité à leur sexualité et l’utilisation de leurs prédispositions animales à des fins belliqueuses est passible des travaux forcés. Comme toute société, celle-ci possède ses petites perversions que Ney Quitsou, alias Sherlock Fox, renard et commissaire de son état, maintient dans les limites permises par la loi et la morale.
Ce nouveau triptyque de Glénat sonne comme une parabole où Humanité rimerait avec "Animanité" même s’il n’est pas question de bipèdes dans ce récit, du moins pas encore. Sous des dehors de thriller zoomorphe, Jean-David Morvan s’essaye à la sociologie et imagine un univers où, en toute conscience, les lapins copuleraient avec de jolies juments et où les renards préféreraient le tofu braisé aux poules dodues. S’il convient de noter une certaine recherche dans le scénario et les thématiques sur lesquelles il s’appuie, Le chasseur a cependant des allures de déjà lu ! Ainsi, selon son âge, le lecteur fera – pour le pitch - immanquablement référence à Chaminou de Raymond Macherot ou à John Blacksad de Juanjo Guarnido pour le design des personnages. Autre bémol, Du Yu souffle le chaud et le froid. Si certaines de ses planches présentent une indéniable maitrise graphique, de nombreuses cases - notamment les gros plans - laissent une indicible impression d’inachevé qui se trouve accentuée par une mise en couleur qui manque singulièrement de contrastes…
Au final, un premier opus en demi-teinte !
La preview
Les avis
C73M3NT
Le 22/08/2014 à 11:13:04
Une série qui s'annonce prometteuse. Un personnage assez torturé et intriguant, une intrigue sombre. Le tout avec des dessins certes plutôt clairs mais très carrés. Un subtil mélange qui permet de vite se plonger dans l'album, la suite attendue avec envie.