Résumé: Arikawa fait une rencontre inattendue avec un étudiant, Misaki, en lui donnant un coup de main. Le même jour, en rentrant à la maison, il le rencontre à nouveau par accident en lui rentrant dedans. Il récupère accidentellement le collier de fleur de Misaki qui semble avoir une valeur sentimentale...
Rihito Takarai est décidement un nom que l’on retrouve souvent chez Taifu ces temps-ci. Après « Welcome to hotel Williams Child Bird » où son trait est mis en valeur sur une histoire qui n’est pas sienne, on retrouve son talent sur une œuvre très personnelle. A la manière de Seven Days, la couverture nous donne tout de suite l’intonation très douce de ce qu’il va pouvoir se passer. On découvre Arikawa, un étudiant nonchalant dont la principale occupation est de se laisser vivre. Il ne réfléchit pas vraiment à ce qui l’intéresse et se laisse porter. Jusqu’à ce qu’il rencontre Misaki, en l’aidant un jour puis en le renversant en rentrant chez lui. Par accident, il récupère le collier en forme de fleur de Misaki qui semble y attacher beaucoup d’importance malgré ses propos ... Et Arikawa va se mettre dans la tête le visage de Misaki, lui déclarant même qu’il l’aime beaucoup sans se soucier des conséquences. Pire, il va même jusqu’à accepter de laisser tomber ses loisirs habituels pour aller donner un coup de main dans le labo dans lequel Misaki travaille déjà. Le background autour d’eux est bien construit mais il reste de nombreuses questions flottant autour d’eux ..
Cette histoire qui se passe sur un campus universitaire est très gentillette. Cependant, j'ai été plutôt touché par la relation entre les deux personnages. Visiblement, le protagoniste principal a beaucoup de succès avec les filles mais l'amour véritable ne se commande pas. On peut être touché d'autant que le graphisme est assez agréable. Une belle couverture également.
Seule la fleur sait et connaît ton cœur. C'est poétique dans un style assez classique. Les personnages sont attachants. Bref, un peu de douceur car tout se fait dans une apparente légèreté innocente. Cela restera très soft: on appelle cela le yaoi blue. Tout est en nuance et en équilibre.