Résumé: Le jour de son 33e anniversaire, Henry Sloak reçoit un cadeau anonyme : un masque de diable. Le lendemain matin, il découvre en se réveillant qu'il a tué sa femme.
Libéré de prison par Solomon Raspe, un richissime excentrique, Henry apprend qu'il est l'un des 1000 enfants engendrés par le démon.
Avec un autre protégé de Solomon, l'ex-inspecteur de police John Russel, il tente de rattraper l'artiste ayant fabriqué le masque : Ugor Ellia. Il retrouve sa piste grâce à Christine Yung, l'énigmatique assistante de Solomon, laquelle a usé de son don d'ubiquité pour traquer le tueur jusqu'à Las Vegas.
Henry, John et Christine se doivent maintenant d'arrêter Ugor avant qu'il ne s'attaque à quelqu'un d'autre. Mais la cité du jeu et des vices est plus connue pour pervertir les âmes que les sauver.
U
n homme se réveille horrifié en découvrant qu'il vient d'assassiner sa femme. Arrêté par la police, il est aussitôt libéré grâce à l'intervention d'un riche excentrique, qui soudoie également l'inspecteur. En contrepartie, les deux hommes doivent retrouver un mystérieux artiste dont les œuvres ont un effet extraordinaire sur le public...
Encore une série "fantastique" au catalogue des Humanos qui ne se distingue pas par son originalité ! Pour autant, Seed ne devrait pas décevoir les lecteurs férus de thrillers démoniaques. On y retrouve en effet tous les standards du genre (le diable, le héros damné, le Bien contre Mal, la fille mystérieuse...) et pour son premier scénario BD, Cruz a plutôt bien composé avec ces codes. Son histoire est bien construite, et les spécialistes identifieront de multiples références aux fictions américaines. Malgré quelques petits défauts (passages obscurs, personnages banals et prévisibles), le rythme est relativement enlevé et le suspense au rendez-vous. Que demander de plus ? Rien, car il n'y a rien de plus.
Côté dessin, les avis seront plus divisés. Le style de Marc Riou (Miss) colle bien au thème et se fond parfaitement dans le moule de l'éditeur. On appréciera ou non son trait pas toujours très précis et ses couleurs froides et impersonnelles mais force est de constater que l'ambiance glauque créée est dans l'esprit du scénario. Au moins les auteurs jouent-ils la transparence, puisque la couverture donne le ton du contenu.
Bref, une assez bonne série B, qui devra cependant se muscler si elle veut marquer les esprits.