Or donc Richelle verse dans social-sentimental essayant de perpétuer l'esprit d'un D.H. Lawrence (ne parlons pas du style !).
Le problème est que bon nombre de personnages sont en déphasage, avec un esprit fin du XXème siècle dans une histoire qui se déroule dans les années 20.
Enfin pour faire bon poids, les auteurs se sont cru obligés de faire du Lawrence cornélien : Julia voit son amant partir en prison alors qu'elle sait son frère être l'assassin. Les liens du sang seront-ils plus forts que ceux de l'amour ?
Encore une fois, le dessin n'aide pas à ce qu'on s'attache aux personnages (c'est même plutôt le contraire !) mais tout de même n'est-ce pas là un peu trop "cliché" ?
Quant à la fin qui voit John s'évader de prison comme par enchantement, je la trouve assez irréaliste. Jusqu'à l'attitude du flic que certains jugeront "poétique" mais que je trouve grotesque car peu conforme à l'esprit de l'époque.