Info édition : Jamais sorti en librairie mais le livre existe : des exemplaires ont été gagnés et/ou offerts avant qu'il ne paraisse.
Résumé: Rosco le Rouge est de retour !... ou plutôt son arrière, arrière... arrière-petit-fils.
Voyez-vous, chez les Le Rouge, la piraterie est une histoire de famille ; excepté qu'à la différence de ses glorieux aïeuls, notre pirate Rosco ne pratique plus l'art de l'abordage en surface mais en sous-face.
Mais les affaires en ces temps de crises sont dures et les cales des navires souvent vides.
C'est donc à contrecœur que notre héros et son équipage acceptent, contre rémunération, de livrer un mystérieux colis à une… mystérieuse adresse !
Quelle n'est pas leur surprise en découvrant que cette adresse est celle de l'usine BonGrosPoisson, qui fabrique, entre autre, la fameuse terrine de baleine dont raffole Rosco. Mais cette usine est-elle aussi innocente que cela ? N’est–elle pas la couverture d’un plan diabolique qui va évidemment entraîner Rosco et son équipage dans des aventures aussi drôles qu’inattendues ?
R
osco Le Rouge est de retour. Enfin, pas lui, son héritier. Son arrière, arrière, et encore plus arrière-petit-fils. La terre étant devenue invivable en surface, c'est dorénavant dans les profondeurs des océans que ce pirate du futur sévit. Du moins, essaie, tant les effets de la crise se font sentir sur le petit commerce. Face au risque de perdre ses allocations chômage (il n'y pas de petits profits), Rosco accepte la mission d'intérim que lui impose Pôle Work. Bien lui en fasse, car cette tâche l'amènera à travailler pour BonGrosPoisson, la fameuse compagnie produisant les terrines du même nom dont raffole depuis sa plus tendre enfance notre flibustier. Par les mille requins albinos, voilà de quoi égayer l'ordinaire de l'équipage !
Presque une décennie après la création de l'aïeul, Jean-Louis Marco renoue avec la lignée de Rosco Le Rouge. Œuvrant cette fois-ci au scénario et au story-board, il n'en délaisse pas, loin de là, le style qui l'avait révélé à l'époque. Au dessin, pour son premier album, Maria-Paz Matthey, dans un trait plus fin que celui de son scénariste, livre une partition plus que correcte.
Si l'histoire séduira les amateurs de Matt Groening et les nostalgiques d'un certain humour bédé à la française, de Ran Corvo à Spoty en passant par tant d'autres, difficile de dire si elle arrivera à conquérir un public plus récent. C'est tout le mal qu'on peut lui souhaiter.