Résumé: Devant son écran d'ordinateur, un jeune garçon tape les mots suivants dans un moteur de recherche : L'AUTRE BOUT DU MONDE. C'est là où il a décidé de partir. Sac sur le dos et carte en main, il saute dans un taxi pour rejoindre la station d'autobus. Dans la nuit, le taxi heurte de plein fouet une mystérieuse créature. Un être d'apparence humanoïde, la figure criblée d'yeux gît sur le bord de la route.
Le jeune garçon n'avait jamais vu une chose pareille. Selon le chauffeur, il s'agit d'une espèce en voix d'extinction très prisée pour ses yeux qui sont des lentilles rares d'appareil photo, son sang délicieux comme du thé au lait et sa chair aussi tendre qu'une viande de boeuf de Kobé. Arrivé à la station, le bus que devait prendre le jeune garçon est annoncé avec un retard de 24 heures. Dans la gare déserte, il fait la rencontre d'une jeune artiste qui vit dans un vieux bus aménagé en atelier et qui lui propose de le conduire où il veut.
Ensemble, il feront escale dans une vieille cité fossilisée et rencontreront "Le Doc" , scientifique marginal qui a le don de redonner vie aux créatures et qui connaît leur secret... Le secret du monde. Pao-Yen Ding est un jeune auteur et artiste taïwanais, né en 1988 à Taipei. Il participe à des expositions et remporte de nombreux prix à Taïwan, dont le premier prix Jeunes Talents de la ville de Pingtung en 2016, qui lui permettra d'être invité l'année suivante au Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême.
Cette route qui ne mène à rien qui est le titre de cet ouvrage est totalement caractéristique de celui-ci. C’est du grand n’importe quoi. Auparavant, j’aurais pu faire encore un peu d’effort mais là, je n’ai plus malheureusement la force. Marre de ces œuvres qui ne parlent qu’aux auteurs qui les conçoivent égoïstement sans faire partager du plaisir aux lecteurs. Je ne peux pas être plus clair.
De ce que je sais, il s’agit d’un jeune auteur de bd qui vit à Taïwan. J’aurais pu être plus conciliant avec une culture autre. Mais non, je reste honnête avec moi-même. On ne peut se forcer à aimer quelque chose qui nous est totalement indifférent et floue sur le fond et la forme. En effet, le graphisme avec des tons gris semble dégouliner de partout. L’effet est plutôt laid.
Obscur et abstrait pour résumer.