Résumé: Dorian Gray est devenu un vieillard hideux. Seul son portrait, qu’il garde précieusement, lui rappelle qu’il fût un jour un jeune homme à la beauté surnaturelle. La jeune Phillis va pourtant poser un regard sur lui plein de compassion, sans jugement. Dorian est conquis. Pour la séduire, il doit redevenir ce qu’il était. Mais pour retrouver sa jeunesse, il devra tuer quelqu’un dont l’âme est encore plus noire que la sienne…
J'avais beaucoup aimé l'oeuvre originale. Du coup, imaginer une suite ne m'est pas indifférent. L'originalité provient du fait de croiser la route de l'homme invisible qui s'attaque directement à la couronne britannique alors que la reine Victoria vient de succomber. On remarquera d'ailleurs que les dates historiques ne sont pas vraiment respectées (février 1902 au lieu de janvier 1901).
On arrive à ressentir une certaine compassion pour Dorian Gray malgré toutes les horreurs qu'il a pu commettre. Il tombe sous le charme de la belle Philis, une jeune suffragette au coeur d'or. On espère qu'il pourra trouver la rédemption qu'il appelle de ses voeux.
Il y a une belle représentation de l'époque victorienne : tout y est jusqu'au contexte social. La réussite provient d'avoir mêlé les univers de H.G Wells avec celui d'Oscar Wilde dans un certain contexte social-politique. L'intrigue de ce diptyque est assez prenante. Bref, un bon crû de cette collection 1800.