Résumé: Onomatopée burlesque évoquant la fausse note, le couac est devenu le gimmick de la présidence Hollande comme le bling-bling incarnait le quinquennat Sarkozy. Querelles d’égo, communication discordante, manque de courage politique, désunion d’une majorité qui fait le grand écart sur trop de sujets pour réussir à s’entendre... Tout cela s’est traduit par une accumulation de maladresses, de gaffes et de reculs. Eh oui, souvenez-vous : l’affaire Léonarda, Florange, l’affrontement Valls-Taubira sur la réforme pénale, l’écotaxe, Notre-Dame des Landes... Les fausses notes furent tellement nombreuses que la petite musique du chef d’orchestre Ayrault s’est souvent transformée en une ubuesque cacophonie gouvernementale.