Info édition : Noté "Première édition"
Contient un avant-propos de Brian Wood (1 page).
Contient Rebels Volume 1 : A Well-Regulated Militia #1-10 paru en 2015 chez Dark Horse.
Contient 24 pages de suppléments : une post-face de B. Wood (1 page) + carnet de croquis (3 pages) + making of (3 pages) + texte de B. Wood, "Une mythologie Américaine" (1 page) + galerie de couvertures (10 pages) + création d'une couverture (4 pages) par T. Lotay + texte de B. Wood, "Un green mountain boy" (2 pages)
Résumé: 1775. La Guerre d'Indépendance éclate entre les treize colonies d'Amérique du Nord et le Royaume de Grande-Bretagne. Parmi les insurgés, le jeune Seth Abbott quitte alors femme et foyer pour mener le plus grand combat de sa vie : celui pour la liberté. Un rêve, mais à quel prix ?
S
eth Abott est un green mountain boy, Sara Hull la femme d'un officier, Corne de roc un Indien, Silence Bright une esclave révoltée et enfin, il y a un pauvre gamin anonyme. Tous ont en commun d'avoir eu un rôle à jouer dans l'un des événements les plus notables de l'Amérique du Nord : la Guerre d'Indépendance. Tous ont souffert aussi, dans leur âme et dans leur chair.
Brian Wood (Northlanders, DMZ) propose dans ce recueil cinq récits autour de ce conflit. Sa démarche est originale dans le sens où il offre une vision de l'intérieur, par l'intermédiaire des principaux acteurs. C'est leurs histoires et pas seulement les faits historique qui sont racontées. En prenant diverses situations et intégrant la chronologie des batailles, le scénariste explore avec justesse et émotions les dilemmes, les choix et les sacrifices qu'ont dû faire les gens impliqués - de plein gré ou non - dans cette lutte armée. La liberté ou l'engagement ? La patrie ou la famille ? Le combat ou la passivité ? Insurgés ou royalistes ? Et enfin, tuer ou se faire tuer ? Tous ces personnages partagent le sentiment d'avoir la vie chevillée au corps et le sens de la loyauté, quel que que soit le camp.
Plusieurs dessinateurs ont participé à cet ouvrage : Andréa Mutti (majoritairement), Matthew Woodson, Ariela Kristantina et Tristan Jones mais leurs styles réalistes, relativement similaires, facilitent l’enchaînement de l'un à l'autre, d'autant plus que Jordie Bellaire assure la mise en couleurs de l'ensemble. Les angles de vue variés dans un découpage bien pensé rendent la lecture fluide.
Des faits réels mis en images, mais surtout de beaux portraits d'hommes et de femmes ayant vécu la naissance d'une nation dans la douleur, voici Rebels. S'il y a un regret, c'est que la longueur des chapitres soit inégale : l'auteur paraissait largement disposer de quoi développer les plus courts. Le lecteur aurait aimé vibrer plus longtemps aux cotés de ceux qui furent des héros, à leur manière.
Les avis
Erik67
Le 02/09/2021 à 14:48:58
Il est vrai que je m'étais un peu réjoui de lire ces épisodes sur la fameuse guerre d'indépendance dont je ne sais finalement pas grand chose. C'est un sujet assez peu évoqué dans la bd et même au cinéma. Je sais simplement que les colonies se sont rebellées contre l'Angleterre pour gagner la guerre d'Indépendance et devenir plus tard les Etats-Unis d'Amérique à savoir la première puissance économique mondiale. Quelle revanche tout de même sur son histoire.
Il est intéressant de voir comment les familles vivaient à cette époque entre une nature hostile où il fallait bien survivre et l'occupant anglais qui les dépossédait de leurs richesses et de leurs terres. Il est vrai que ces colonisateurs n'avaient pas l'air de commettre un crime contre l'humanité. Il n'est guère question des indiens mais plutôt de la lutte fratricide avec les anglais.
Je n'ai pas été séduit au fil de ma lecture car les récits ne sont pas linéaires. C'est comme des petits bouts de puzzle au milieu d'une histoire générale à savoir le conflit. Cela aurait pu être autre chose de plus palpitant. Oui, c'est assez aride comme lecture.
kurdy1207
Le 08/02/2017 à 08:08:46
Des tranches de vie pendant la guerre d’indépendance des 13 colonies nord-américaines. Toutes aussi poignantes les unes que les autres. Elles traitent bien évidemment de la recherche de liberté, du courage, mais aussi de l’absence d’un mari parti à la guerre ou bien encore du courage des femmes lors des batailles et du manque de reconnaissance des nouvelles autorités.
Cela aurait pu être un sans-faute, mais avec cinq dessinateurs différents il suffit qu’il en soit un seul au talent moindre ou différent pour gâcher l’ensemble. Ce qui est le cas ici, mais heureusement uniquement sur 10 pages sur une BD qui en compte 220.
Au final, il s’agit d’un très bon album