Initialement parue dans Linus, la revue italienne de BD, cette histoire lance la -courte- saga de Rebecca Cioara, cette gitane roumaine vivant dans l'Italie du Quattrocento.
Le dessin -exigeant et subtil- de Brandoli ne plaira pas à tout le monde mais elle joue parfaitement du noir et du blanc.
Cette histoire totu à fait dans l'esprit des nouvelles de l'époque, enchasse plusieurs petites histoires dont le fil conducteur est évidemment Rebecca et son compagnon Mercurio.
Les héros ne sont pas magnifiques, ils ont de gros défauts mais moins que les "vrais méchants", c.a.d les puissants de l'époque et plus particulièrement le clergé.
Pas vraiment politiquement correct, cet ouvrage est un chef d'oeuvre de finesse et de rouerie mélangées.