Résumé: La compétition est toujours aussi acharnée entre les rats et les crapauds pour savoir qui des deux espèces sera la première à atteindre l'île tant convoitée.
Après avoir accumulé des tentatives maritimes plus désastreuses les unes que les autres, avec ou sans l'aide des castors, les rats se lancent dans la marine à voile. Malheureusement pour eux, la météo n'est pas vraiment conciliante : pluie et absence totale de vent !
Qu'à cela ne tienne, les rats ont toujours plus d'une idée farfelue à nous proposer. Ce qui nous permettra notamment de savourer la remarquable entrée en scène de Marinette, la fille du chef...
Mais tout cela est sans compter sur l'acharnement de leurs ennemis de toujours : les batraciens qui sont bien décidés à empêcher les rats d'atteindre leur but. D'ailleurs, ils n'hésiteront pas à pactiser avec d'autres espèces pour parvenir à leurs fins...
L
es Rats et les Grenouilles ont été contraints de quitter leur territoire, devenu hostile pour les uns comme pour les autres. Chacun des deux peuples s'est donc mis en tête de rejoindre une île afin d'y construire une nouvelle vie. Et pour que tout se passe pour le mieux et qu'ils puissent s'installer à leur guise, il est largement préférable d'arriver le premier. Une course acharnée entre les deux espèces s'est ainsi engagée, et tous les coups sont permis.
Pour ce nouvel épisode, les Rats décident de se lancer dans la marine à voile. Une bonne idée, s'il n'y avait cette pluie et l'absence totale de vent... Heureusement pour eux, ils ont un chef, qui lui-même a une fille : Marinette.
Sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, «Orage, au désespoir» aurait fait un très bon titre pour ce huitième album de Rat's. En effet, en plus du mauvais temps ambiant, le désespoir n'est pas loin à la lecture de ces aventures de plus en plus ennuyeuses. Mais où est passé le Ptiluc d'antan ? Les tentatives d'humour manquent cruellement de finesse, de profondeur et finissent par devenir vulgaires. Les dialogues sont basiques et sans intérêt. Même les dessins n'ont plus la verve des débuts, beaucoup trop froids et répétitifs...
Allez, oublions ça et replongeons-nous dans sa série Pacush Blues, avec des Rats cette fois au plus haut de leur forme et des réflexions toujours caustiques mais astucieuses, pour ne pas dire philosophiques, sur notre société.