Info édition : Contient de nombreux dessins inédits.
Résumé: RanXerox est un colosse dans un monde de brutes. RanXerox est un robot entouré d’humains.Depuis un malencontreux court circuit, il est victime d’un simili-sentiment amoureux pour une petite peste de 12 ans shootée en permanence et au caractère exécrable, Lubna. Pour lui trouver de la drogue, se débarrasser de ses amants, lui faire plaisir, RanXerox ira du massacre collectif à la performance au music-hall. RanXerox n’a peur de rien, et surtout pas du ridicule.Dans une espèce de parodie du monde moderne, de sa perdition dans la consommation et l’égoïsme, RanXerox serait-il le dernier chantre de l’amour vrai, le dernier chevalier servant ?Au-delà de la provocation et du défoulement libérateur, ne cherchez pas de sens à ces histoires épiques : elles sont un prétexte pour que vous explosent en pleine figure une dose létale de cyberpunk, d’ultra-violence crue et d’érotisme. L’incroyable dessin hyperréaliste de Liberatore laissant une persistance rétinienne de ces images chocs plutôt troublantes.Publiée d’abord en Italie, puis en France à partir de 1981 dans « L’Écho des Savanes », la série RanXerox a reçu le prix Alfred Presse à Angoulême en 1983. En voici l’édition intégrale, enrichie de quelques dessins et recherches graphiques inédites.Ne ratez pas Rank Xerox, car lui ne vous ratera pas !
C'est aussi barré que dans mon souvenir. Ne nous leurrons pas : c'est complètement stupide, amoral et vulgaire. Bref, c'est une curiosité devenue un classique, mais qui ne casse quand même pas trois pattes à un canard. À lire avant d'acheter.
Hugui
Le 15/07/2010 à 17:35:25
Ranx est un robot au cœur d'artichaut épris de Lubna , gamine pubère et junkie, dans une Rome d'apocalypse où la violence règne en maître. BD culte des années 80 à ne pas mettre entre toutes les mains, ultra violente et totalement immorale, son excès même la rend jubilatoire, d'autant que les dessins de Liberatore aux couleurs criardes correspondent bien au caractère artificiel du monde décrit.
A lire au second degré même si c'est une allégorie de la violence que peut atteindre notre société d'hyper consommation.