Résumé: Élève brillant, athlète complet, beau garçon et fils de milliardaire, Seiya Todoïn, 16 ans, a cependant un gros problème. quoi qu'il fasse, il n'arrive pas à sortir avec une seule fille. Plus il s'interroge, plus il s'éloigne de son but, plus il souhaite conclure, et plus il tombe de haut ! Seiya se fixe alors pour objectif d'avoir une copine avant la fin de l'année scolaire !
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Il veut toutes se les taper… Mais elles s’en tapent toutes !"
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le slogan inscrit au dos de Pourquoi Seiya Todoïn, 16 ans, n’arrive pas à pécho ? ne fait pas dans la dentelle. Pourtant, le contenu ne donne ni dans le graveleux, ni même dans la franche gaudriole.
Seiya, beau gosse, premier de la classe, issu d’un milieu huppé, n’a, il est vrai, à 16 ans, jamais eu de petite amie. Avec ce profil, c’est incompréhensible. Alors, la faute à quoi ? à qui ? À un manque de personnalité, à un défaut d’assurance ? À une retenue qui rend ses approches maladroites quand il se décide enfin à se lancer ?Au regard des autres aussi, qui ne l’imaginent pas comme un type ordinaire ? Les chapitres correspondent à autant de tentatives qui se soldent par des échecs.
Aucune vulgarité dans ce shonen, aucun rire gras, même lorsque le garçon se comporte comme une midinette de base, à laquelle la lecture de magazines riches en conseils en tous genres n’éviterait pas d’accumuler les râteaux. Pas de quoi avoir la gorge serrée non plus en considérant l’attitude de Rika, la jeune soubrette de la maison qui le couve à sa manière, en soupirant. Pas de souffle haletant requis au moment de savoir si, avec l'aide de la jolie Yuki Hayashi, il choisira les papiers les mieux adaptés à la confection de mosaïques pour la fête du lycée. Ni aucun suspense insoutenable sous-tendu par LA question : « y arrivera-t-il un jour ? ».
L’ensemble est suffisamment léger, gentiment naïf et tend à prouver que le genre ne serait pas l’apanage de naïves adolescentes abreuvées de shojos à l’eau de rose, dans lesquelles elles viendraient puiser recettes et autre réconfort sur le mode « ça n’arrive pas qu’aux autres ». Hauts les cœurs, à la dernière page… chut…