Info édition : Ouvrage originellement autopublié par l'auteur sous le titre de "For art's sake".
Résumé: En 2004, Noah s’installe en colocation avec son meilleur ami dans un petit appartement de la banlieue de Denver. Adulte et indépendant, il doit maintenant survenir financièrement à son existence. Pour ce faire, le jeune homme consent à gagner modestement sa vie dans la restauration rapide. Accaparé par ses différents petits boulots, il délaisse progressivement sa pratique du skateboard et sa clique de fidèles compagnons. Il vaut bien mieux qu’eux. Le soir lorsqu’il rentre du travail, il se consacre entièrement à la peinture sur toile, sa nouvelle grande passion. Plus rien ne compte alors pour lui, si ce n’est d’atteindre son rêve ultime, celui d’être exposé à la bibliothèque pour devenir le plus célèbre des artistes du coin.
Pour l’amour de l’Art est le second comic autobiographique de Noah Van Sciver publié à L’employé du moi. Dans Mon aventure torride, l’auteur évoquait déjà ses relations avec ses amis skateurs tout en questionnant sa place dans le monde. Ici, l’intrigue se déroule quelques années après l’adolescence et privilégie le ridicule des situations. Si le jeune Noah a gagné en maturité, il reste néanmoins obnubilé par l’image qu’il donne à voir de lui-même. Indéniablement frustré par son égoïsme et sa vanité mal placée, on le découvre dans une posture d’artiste ratée qui n’est pas sans rappeler certains traits du caractère romantique de son personnage fétiche, Fante Bukowski. Vivement qu’il s’attarde, dans un prochain récit court, sur sa rencontre avec la bande dessinée !