Info édition : Album de 64 pages avec 51 planches + 4 pages de textes de l'histoire (2 au début - 2 en fin d'album).
Résumé: Grand prix d'Angoulême 1993. Dans une bourgade provençale, Michel, décorateur de théâtre, retouche un décor, quand il est soudainement interrompu par la belle Madeleine Chassaignac. Dans la troupe, tout le monde est un peu amoureux de cette magnifique comédienne. Elle fait partie de la troupe depuis un an, après que Chris Anders l’ait accueillie assez rudement. D’emblée, celui-ci ne manquait pas une occasion de l’agresser verbalement. Mais rapidement, son sens de la répartie, son aplomb, sa classe, l’avaient rapidement rendue très populaire au sein du groupe. Que Madeleine soit devenue la maîtresse de Chris n’étonna personne, à l’époque. Ces deux-là semblaient être faits l’un pour l’autre. Michel se remémore toutes les occasions qu’il pense avoir manqué pour conquérir Madeleine. Michel rentre chez lui, jette un coup d’œil dans la chambre des enfants et se couche à côté de Rolande, sa femme…
Super BD. Qui ne se reconnait pas dans les doutes, les incertitudes du personnage a certainement oublier les questions existentielles que chacun a dû se poser à certains moments de sa vie.
Une BD à redécouvrir.
Mohammed Dupondt
Le 26/01/2016 à 15:06:36
Une des BD les plus géniales de l'histoire de la BD.
Pour trouver aussi bien, à mon avis, il faut lire "Souvenirs d'un jeune homme", du même auteur.
Lauzier, l'air de rien, dessine les femmes à poils mieux que Manara ou Wolinski. C'est plus pudique et plus excitant.
Si on vote plutôt à gauche, on peut lire "La vie d'artiste" de Florence Cestac. C'est aussi une merveille.
voltaire
Le 12/07/2008 à 09:11:32
Lauzier fut en quelque sorte le Saint Simon des années 70/80, dénonçant avec humour et férocité le tape-à-l'oeil, l'avidité d'argent, de sexe et de pouvoir de la société franco-française.
Tout y passait dans un joyeux massacre : syndicats, cadres, patrons, babas cools, artistes, ...
Une 1/2 douzaine d'année après ses derniers grands succès en BD, il revient au genre. Cette fois ci il massacre gaiement la pseudo-culture subventionnée.
C'est caustique, décapant, irritant mais souvent juste.
Comme toujours chez lui, c'est terriblement amer. Or ce qui faisait autrefois son succès résidait dans cette amertume et une certaine alacrité. Celle-ci a disparu de cet album et on a l'impression de se retrouver devant du champagne éventé.