Résumé: Alors qu'Octavien parvient sans difficulté à échapper aux Vikings, les enfants voguent vers une île mystérieuse... en fait habitée par le peuple des amazones. Puis, passant d'une époque à une autre, ils accostent le Londres du XVIIe siècle où ils croisent un notamment un inconnu baptisé Will Shakespeare. Mais, où que les enfants se rendent, ils semblent suivis par de curieux personnages portant un talkie-walkie et un étrange tatouage... Tout en poursuivant les enfants, ils ont l'air d'en savoir beaucoup sur ce mystérieux monde de Poptropica ! Mais, leur échappant une fois de plus, Oliver, Mia et Jorge arrivent finalement sur la banquise où ils sont recueillis par l'équipage d'un navire pétrifié dans les glaces. Un beau décor pour un nouveau coup de théâtre sous forme de complot ! Mais que leur veut-on, enfin ?!
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oujours équipés de leur carte magique, Mia, Oliver et Jorge continuent l’exploration des îles de Poptropica, l’étrange monde sur lequel ils ont atterri après un calamiteux vol en montgolfière. À leurs basques, le peu affable Octavien est aussi sur la piste du précieux document.
Série dérivée du jeu et plate-forme virtuelle du même nom, Poptropica joue la carte de l’aventure loufoque. Le trio de héros saute d’un lieu et d’une époque à l’autre sans trop de raison grâce à leur parchemin. Cette continuelle course en avant est jalonnée de mille et une péripéties plus ou moins sensées (attraper au lasso un ours polaire, par exemple) et de révélations sur les dessous des énigmatiques archipels arpentés. Le tout va à cent à l’heure et est ponctué d’un humour décalé assez amusant au demeurant. Mitch Krpata fait de son mieux pour exploiter son matériel de départ sans trop se poser de questions et en espérant que les jeunes lecteurs feront pareil. Pourquoi pas, d’Angry Birds à My Little Pony, le procédé fonctionne bien pour toute une foule d’autres licences.
Graphiquement, Kory Merritt a eu la bonne idée de s’éloigner du design informatique très lisse de la maison mère. En effet, le rendu général est vivant, presque organique quand l'action se poursuit dans les cales du légendaire HMS Terreur. Les personnages aux yeux globuleux sont également très bien croqués. Pour emballer le tout, la dynamique mise en page, parfaitement en accord avec le ton du titre, s'avère efficace et d’une grande lisibilité.
Sans autre ambition que de prolonger sur le papier l’expérience ludique du site internet en proposant un moment de lecture délassant, Poptropica remplit son objectif. Par contre, pour ce qui est de l’originalité des situations ou d’une quelconque logique dans les tenants et les aboutissants du scénario, il vaut mieux s’adresser ailleurs.