Info édition : Sébastien Gérard a réalisé les couleurs de la couverture.
Résumé: Il faut sauver le président Lincoln ! Allan Pinkerton et son agence éponyme sont craints de tous les criminels des États-Unis. Et pour cause : lui et ses hommes n'hésitent pas à se rendre aussi redoutables que les lascars qu'ils traquent, quitte à faire verser le sang et à semer les cadavres derrière eux pour faire appliquer la justice. C'est justement au cours de l'un de ses interrogatoires musclés que Pinkerton est rencardé sur un coup impensable : l'attentat du président Lincoln ! Tous les hommes de l'agence sont alors envoyés arpenter le pays à la recherche de la moindre information... Un seul mot d'ordre pour empêcher ce crime odieux : aucune limite. Second volume autoconclusif des aventures du flic le plus dangereux du Far West, mettant en lumière les circonstances et l'échec du complot de Baltimore, qui visait à assassiner un Lincoln fraîchement élu président, à la veille de la guerre de Sécession.
A
lan Pinkerton et ses hommes viennent de mettre fin aux agissements d’un bande de braqueurs de trains. Quelques heures plus tard, à Gibson City, ils profitent de leur passage pour organiser la mise à mort « légale » d’un petit malfrat. Ce dernier, espérant sauver sa peau, tente de négocier une information capitale : Abraham Lincoln va être assassiné. Pour le chef de l’agence de détectiveS, c’est une opportunité pour se hisser encore plus haut.
Pinkerton est un western qui choisit une approche intéressante : suivre la célèbre compagnie du même nom qui fut impliquée dans de nombreux événements participant à la construction ou à la légende des États-Unis d’Amérique. Après Jesse James, Rémi Guérin s’intéresse au prétendu complot de Baltimore (février 1861). Il devait aboutir à l’élimination de Lincoln juste avant son investiture. Le scénariste profite du fait que cette tentative de meurtre n’ait jamais été prouvée pour extrapoler sur l’implication de cette milice privée qui se chargea réellement de la protection du Président. Bien épaulé par Damour – au dessin – qui donne d'authentiques tronches à ses personnages, il livre une histoire rythmée et habilement construite, marquée par les méthodes plutôt musclées des troupes de celui qui est bien souvent considéré comme le père de la police moderne. Malheureusement, comme pour son prédécesseur, cet album est desservi par son format de quarante six pages. Il aurait été diablement intéressant que les auteurs aient la possibilité d’étoffer tant les protagonistes que le contexte politique de l’époque.
Au final, il reste un bon divertissement et quelques regrets tant la matière semble là, prête à être travaillée.
La chronique du tome 1
Les avis
FUM2014
Le 19/03/2014 à 14:49:02
Se laisse lire, mais sans passion. Peu de place pour le souffle des grandes aventures de l’ouest, autour d’un scénario sans envergure
Jiefd64
Le 19/01/2014 à 23:10:26
L'histoire creuse un peu plus le sillon de la face obscure de cet Allan Pinkerton, défendant une certaine justice mais aussi prêt à tout pour arriver à ses fins. C'est sans doute l'intérêt majeur de cet album dont l'intrigue se révèle au final ténue et laisse sur sa fin.