Info édition : Noté "Première édition". Pas de DL, ici noté à parution.
Résumé: Nous avions quitté Dottie, chasseuse de serpents à Hawaï, nous la retrouvons détective amateur à Los Angeles ! Cette métamorphose vous semble trop attendue et un peu décevante ? Vous ne connaissez pas Yann... Pour sa première enquête, après la disparition troublante d'une jeune starlette, notre pin-up préférée va se retrouver actrice dans le nouveau thriller d'Alfred Hitchcock ! Hollywood, les coulisses du tournage, la promotion du film et – troublante coïncidence – des meurtres... Tout y est pour que Philippe Berthet nous offre un grand « Pin-up » ! Sans oublier le glamour...
Une lecture décevante que ce nouvel opus de Pin-Up.
Berthet de son côté nous livre un dessin impeccable quoique trop glacé, conforme à ses habitudes, mais la déception vient de la pauvreté du scénario de Yann qui nous avait habitué à beaucoup mieux.
Sa documentation sur Hitchcock semble se limiter à une citation sur les acteurs qui faut traiter comme du bétail ( citation qu'il nous serre trois fois dans l'album).
Par ailleurs il semble réduire sa production à "Psycho" (qui date de 1960) et l'assimiler à un Terence Fisher comme réalisateur de film gore ou d'épouvante ce qu'il n'a jamais fait.
Mais surtout les amateurs d'Hitch ne le reconnaitront pas sous les traits d'un pervers machiavélique que lui donne le scénario. L'obsession d'Hitchcock pour le sexe était toute introvertie, inhibée par son éducation catholique. Il s'est marié vierge à l'âge de 27 ans. Mais il détestait ces vamps qui portaient, disait-il, leur sexe peint sur la figure.
La scène la plus osée qu'il ait tourné est sans doute celle de la douche de Psycho et on n'y voit (même image par image) par le moindre téton, pas le moindre couteau pénétrant les chairs.
Hitchcock était subtil. Cette qualité a fait défaut à Yann sur ce coup-là.
ruffinus
Le 04/12/2011 à 10:22:23
Les connaisseurs d'Hichcock seront déçus, pas tant par sa face noire développée par le scénario que par la méconnaissance de son oeuvre qu'il révèle. Hichcock n'est pas en échec en 1946 et ce n'est pas encore un habitué des coups de pub pour lancer ses films. Trop de clichés!
Berthet revient sur le terrain du privé d'Hollywood... on est déçu, son travail est beaucoup moins fouillé, on sent l'appui de l'informatique (ne serait-ce que par les copiés-collés d'affiches).