Info édition : Dos rond. Parution 15/03/1974 d'après le site Dupuis.
Résumé: Des petits hommes ! Pourquoi ? Comment est-ce arrivé ??? C'est simple, tout a commencé à Rajevols et tout le monde y était de taille normale, quand un beau matin... pas de doute, un jeune chercheur venait de découvrir, dans son jardin, un fragment de météorite, qu'il apporta à un ami savant. Et c'est le lendemain que tout à commencé... c'était l'épidémie !!! Les premiers qui avaient touché la météorite furent réduits en miniatures, d'autres touchèrent les petits hommes, et par simple contact lors d'une poignée de main par exemple, lors d'un baiser donné, le phénomène de miniaturisation se répandit comme une traînée de poudre parmi toute la population du village de Rajevols, et tous unis, ils recréent une ville à leur taille, dans les citernes désaffectées du château d'Eslapion. Mais voilà, un camion de porcelaine s'arrête dans un troquet pour boire un petit pot gentiment offert par un auto stoppeur jovial, et c'est le drame qui débute... En effet, le chauffeur a oublié de serrer le frein de son point lourd, qui met les bouts sans autre forme de procès, finissant sa course dans l'étang, dont il rompt le barrage... Si cela n'à guère de conséquence pour les "grands", les petits hommes se retrouvent très vite en mauvaise posture, devant évacuer les citernes aménagées pour aller s'installer ailleurs. Seulement voilà, en étant petit, pas facile de déplacer toute une population ... Heureusement, le professeur Hondegger semble avoir découvert quelque chose ...
Si on arrive directement dans ce tome, qui porte pourtant le numéro 1, on n’a droit qu’à 2 pages de couverture intérieure pour résumer la situation des petits hommes, pourquoi ils sont devenus petits et où ils sont.
C’est court pour entrer dans cette histoire qui se base sur ce principe largement établi et j’ai franchement eu l’impression d’arriver en cours de route.
Cela n’empêche pas, une fois la précipitation du début passée et très joliment orchestrée, de rentrer dans l’histoire du voyage en train avec tout le monde dans les valises.
Ça reste assez anecdotique, même si l’enjeu est immense pour les Petits Hommes, mais globalement, tout va bien : on se décide pour un endroit, on y va, et toutes les embûches se résolvent… Certes, on peut sourire sur tout ce qui arrive et les solutions trouvées dans l’urgence mais il n’y a jamais de réel péril et l’histoire se déroule plus comme un jeu, avec plein de situations humoristiques.
Dynamique avec ses dessins à la Franquin, sympathique avec les personnages malgré quelques grognons, l’histoire se lit sans déplaisir.