Résumé: oin des gros titres anxiogènes des médias et des banlieues qui brûlent, selon certains politiques, si on allait écouter ceux qui y vivent ; suivre les traces de ces pères de famille, entre les courses, les gamins à conduire au sport et les déménagements nocturnes. Ils ont bien grandi les gamins de TMLP (Ta mère la pute, paru en 2011), aujourd'hui ce sont les pères et les grands frères de la communauté. Et s'il y a toujours un crétin qui vend du shit dans le hall de l'immeuble, ils ont une solution pour lui pourrir le business. Et même s’ils font des crises de rage face aux petits caïds, Ils n'oublient pas qu'il y a plus important, comme payer la cantine des gosses. Les gamins sont maintenant des tontons presque assagis, ceux qui veillent que ça ne parte pas en vrille à la moindre connerie. Presque aussi surpris que nous, ils constatent que la garderie a remplacé la garde à vue dans leurs agendas. Le temps a passé sur toute une génération.
À la suite de TMLP (les années d'enfances) puis de Temps mort (en jeunes adultes dans la spirale de la crise sociale), Gilles Rochier replonge dans la chair de son milieu et brosse, avec La petite couronne, le portrait de sa génération, à l'aube de la cinquantaine, de l'expérience plein les poches - y a de la place - et toujours plus d’amour
dans les yeux.
Gilles le personnage principal de cette autofiction veut s'acheter un flingue… Pourquoi ? On le voit évoluer dans son quartier l'occasion d'un instantanée de sa banlieue La banlieue proche de Paris vu par ceux qui y vivent, et surtout l’auteur, que l’on suit à la trace entre les courses, les gamins à conduire au sport ou aller chercher à la sortie de l’école, et les squats sur un banc. Bref le portrait d’une génération à l’aube de la cinquantaine, parfois au bord de la crise de nerf…
Une suite d’instantané loin des gros titres anxiogènes des médias.