Info édition : Noté "Première édition". Format 139,5 x 196 mm. Avec un avant-propos de 4 pages par David Vandermeulen, le directeur de collection, 2 pages titrées "Pour approfondir vos connaissances" et 2 pages de bibliographie sélective des auteurs.
Résumé: Probabilités, absence de certitudes, impossibilité de prévoir ce qu'il va advenir, théorie du chaos. De tout temps, le hasard accompagne l'homme et ne cesse de le fasciner. Mais qu'en pense réellement un grand mathématicien ? Cet essai en bande dessinée nous explique de façon simple et ludique le hasard et ses mystères ainsi que les stratégies qui peuvent nous aider à mieux appréhender les prévisions, la chance et les jeux de hasard !
V
ous avez dit « hasard », comme c’est bizarre… Mais, est-ce vraiment un hasard ?
S’il fait parfois bien les choses, le hasard inquiète, ne serait-ce que par le fait qu’il soit insaisissable ! Dans la collection la petite bédéthèque des savoirs, les éditions du Lombard tentent d’en donner une explication accessible à ceux qui auraient raté Polytechnique sur un malentendu.
Dans le cas présent, Le hasard d’Ivar Ekeland (scénario) et Étienne Lécroart relève plus de l’opuscule (par son format) que de la bande-dessinée. Si la théorie du chaos ou les probabilités sont abordées de manière littéraire et visuelle à travers les dialogues qu'entretiennent les deux principaux protagonistes (le sachant et le candide) et quelques illustrations didactiques, il faut cependant un minimum d’implication pour comprendre certaines subtilités du théorème central limite ou les contingences propres à la notion de volatilité, sans parler de l’attente nécessaire pour appréhender concrètement la compression spontanée des gaz… Coté dessin, le format et une pagination dense basée sur un gaufrier 2x3 ne laissent que peu de latitude pour aérer le propos. Seul élément récréatif, un petit lépidoptère qui n’est pas sans rappeler une certaine coccinelle…
Le hasard permettra – éventuellement - de tenir une conversation en société, mais pas de passer son bac. Quant à l’apport de la BD dans cette histoire, il relève du support pédagogique.