Résumé: Quand la légende de la Quête du Graal rencontre Naruto, le résultat est pour le moins ravageur… Pen est un chasseur de dragons raté qui va tuer par mégarde une divinité de sa région, entraînant une malédiction macabre sur son village… Condamné à mort pour ses méfaits, il ne doit son salut qu’à l’intervention de Merilun : un vieillard sénile qui pense pouvoir l’aider… Dans ce second tome, les choses sérieuses commencent avec l’apparition du shérif de Notiga, ou encore d’un bien mystérieux chevalier de la table ronde…
D
ans ce deuxième tome, Pen se remet à peine de ses blessures chez Merilun qu'un nouveau combat l'attend. L'épée X-calibur, qui ne révèle sa puissance qu'en fonction de celui qui l'utilise, attire bien des convoitises dont celles du dénommé Oud. La course poursuite entraîne le jeune héros dans la ville de Notiga...
L'hommage à Dragon Ball à la sauce Naruto se poursuit dans un volume plus sombre et plus prenant que le précédent. Le panel de personnages s'étoffe notamment du côté des adversaires qui s'avèrent bien plus charismatiques que ceux présentés au départ. Plus que des visages, c'est tout un univers que chacun introduit au récit. L'auteur plonge ses protagonistes dans un chassé-croisé haletant, au milieu d'une grande cité gérée d'une main de fer. Certes, il n'apparaît pas encore véritablement d'intrigue principale si ce n'est la classique quête initiatique chère aux shônen. Mais le récit se complexifie particulièrement à travers les retournements de situations et l'implication encore mystérieuse de certains arrivants.
Le style, l'ambiance et la mise en scène ne cessent de rappeler les standards du genre par différents moyens. Les clins d'oeil se font entre autre à travers des jeux de mots ou certaines répliques et situations humoristiques accentuant l'appel du pied à un lectorat plutôt jeune. A contrario, le rythme intense des scènes d'action et la tension qui s'installe dorénavant (voir le réveil en cellule de Roby par exemple) renvoient le lecteur à une œuvre qui sait être assez dramatique pour le tenir en haleine. La saga s'échappe peu à peu de sa fade introduction, et fait doucement sa place malgré sa volonté de coller à ses aînés, non sans mal.