Résumé: Dans cette fin du 19ème siècle, au cœur de la verte Cévenne, entre pins et collines, souffle une grande bouche noire crachant eau, fumée et feu, mangeuses d'hommes, d'enfants et de chevaux. C'est la Grande Combe, le Pays Noir, le pays de la Mine et des Seigneurs d'en bas, "Les Gueules Noires" comme se nomment eux-même, par dérision, les mineurs. Tonin - amené là, chez son oncle mineur, par Violette - va partager cette vie terrible, dans les entrailles inquiétantes de la terre où danger et mort sont les fidèles compagnons des mineurs, ce qui leur forge un caractère bien trempé, un amour de la vie et le sens absolu de la fraternité. Mais ici aussi Tonin ne peut échapper à son passé ; un masque hideux le lui rappelle et la jalousie de Violette brouillera encore une fois les cartes du destin...
Après les mariniers et les cheminots, nous voici maintenant dans le monde des gueules noires, ces ouvriers qui descendaient dans des conditions dantesques dans extraire le charbon. Plus que "Germinal" de bon Zola mais que je trouve un peu trop emphatique et vieilli à mon goût, c'est cette ouevre là que les gamins devraient étudier en classe, d'abord parce qu'ils y prendraient plus de plaisir et qu'ils en apprendraient davantage que dans le pavé du brave Emile.
Seul problème, je ne suis pas ministre de l'Education Nationale.