Résumé: 1896 : Le chemin de fer n'en finit pas d'ouvrir la voie royale à travers toute la France... Au cœur des Cévennes, la ligne Anduze - Saint-Jean-du-Gard s'achève. Tonin le marinier - qui a toujours haï cet adversaire triomphant - fuyant les rives du Rhône et ses assassinats auxquels il est mêlé, doit s'engager sur le ballast... Sur les bords du Rhône, il a laissé Léa "La Fille du Fleuve" et Charbonnier, son ami et rival de toujours. Sur le ballast, il va rencontrer "Ceux de la Ligne", bagarreurs et chaleureux et aussi Violette, une petite femme-fleur tandis que surveille, de loin, le tenace inspecteur Maréchal, également sur les traces d'émules de Ravachom. Le destin encore une fois, va se rire des hommes... Tonin doit encore fuir... mais pas seul cette fois...
Toujours avec les pandores aux fesses, Tonin fuit à travers la campagne et finit par s'engager avec d'autres pour construire "le chemin de fer".
Admirable plongée dans cette France toujours paysanne mais qui voit s'élever à côté d'elle une France "moderne". Moriquand en profite pour montrer ce que pouvait être les conditions de vie de ces itinérants et le "danger des idées sociales". C'est formidable et je ne comprends toujours pas pourquoi cette saga n'a pas eu un succès similaire aux "Maîtres de l'Orge" (remarquables, eux aussi).