Résumé: Le pays de la soif, c'est le camping de la Roche du Bourg, où Jérémie, et ses copains Sandrine et Jean-Jacques Moselle passent leurs vacances. Et cette fois-ci, c'est sûr, ils vont faire un malheur ! Tandis que Jérémie poursuit de ses assiduités une jeune Allemande en se faisant passer pour un rebelle romantique, Jean-Jacques se lance en loup solitaire à la conquête de la mère de cette dernière. Un deuxième tome désopilant où Riad Sattouf fait montre d'un humour dévastateur, féroce et jubilatoire !
Rien d'exceptionnel. Le dessin de Sattouf est hideux, mais ce n'est pas l'essentiel. La lecture procure quelques sourires, mais guère plus. Ce n'est pas vraiment drôle, malgré la volonté de l'auteur de nous faire marrer. Les personnages - y compris d'ailleurs Jérémie - ne sont pas spécialement attachants. Pourtant je suis assez fan d'habitude des anti-héros, mais là non, j'ai trouvé que Jérémie était un personnage totalement sans saveur. Une BD sans grand relief à mon sens.
Guyomar
Le 02/10/2007 à 10:37:36
Les tribulations de nos deux loosers en mal d'affection se lit facilement et arrive même à nous arracher quelques sourires. La brochette de personnages, même assez convenu est bien exploité. Le beau gosse à qui tout réussi, toujours énervant, le pine d'huitre, l'éduc spé sympa...tout ça sous un soleil de plomb, crée forcément quelques sitations, qu'on à tous plus ou moins connu de près ou de loin, plutôt cocasses. Bref c'est diverstissant, à défaut d'être très profond, mais c'est pas le propos de la BD de toute façon. A aucun moment le propos ne se veut sérieux, heureusement d'ailleurs !
Daka
Le 02/04/2005 à 17:04:12
ou, "Jérémie en vacances".
Envoyer toute la clique en camping sur la plage donnait l'impression d'offrir à Riad Sattouf un scénario en or, dans la veine du précédent. Malheureusement, le scénario tourne en rond au bout d'une trentaine de page, et on se retrouve à attendre la fin, plutôt que de la craindre. Ca reste cependant assez déjanté, on rit sincérement quelques fois, mais rien comparé au tome 1. Il nous reste à espérer qu'il ne s'agit là que d'une faiblesse et que l'ami Riad se reprendra pour le prochain.