Résumé: 1925, l'aventurier français Paul Darnier, pilote émérite, héros de la guerre 14-18, fait la une des journaux pour avoir sauvé un ancien compagnon d'arme, volontaire de l'aéropostale qui avait été fait prisonnier par les berbères à la suite d'un atterrissage forcé dans le désert du Hoggar. A la suite de cet exploit, une jeune brésilienne, Consuelo Coronado de Goyaz et son fiancé, Joaquin Garcia, lui demandent de les aider à retrouver la trace du père de la jeune fille qui a disparu avec ses compagnons en pleine forêt équatoriale au cours de l'expédition archéologique qu'il a entreprise en 1913 pour découvrir les vestiges d'une cité maya dont parle un vieux manuscrit portugais. Sensible au charme et à la détresse de la jeune personne et comprenant que l'on ne pourra entamer sa détermination, Darnier accepte de piloter un hydravion, de survoler le fleuve que les explorateurs ont descendu en pirogue douze ans auparavant et d'accompagner le couple dans cette quête dangereuse. Notre aventurier au tempérament bien trempé est à cent lieues d’imaginer qu’il part pour la mystérieuse cité légendaire de Païtiti, aussi surnommée… l’Eldorado… regorgeant de surprises et de pièges mortels. Découvrez l’univers de Paul Darnier, entre Indiana Jones et Alan Quattermain.
Fidèle à ses précédents albums, Marniquet (alias Gauthier) met en avant la ligne claire, chère à mes yeux.
Dans cette aventure qui relève d'Allan Quatermain et d'Indiana Jones, nous avons affaire à l'histoire ( la guerre de 14), au mythe (celui d'Eldorado) et au fantastique (la fameuse cité de l'éternel retour). Réunir tout cela en 46 pages, il fallait le faire, non ?
Etant un grand amateur du cinéma américain, je retrouve en Paul Darnier, le Clark Gable de "Mogambo" ou encore le Stewart Grangers des "mines du roi Salomon", bref un formidable hommage aux films d'aventures.
Je l'avais déjà noté lors de son précédent album ("Mystères en Birmanie"), le dessin de Marniquet progresse énormément.
Un album donc à retenir pour les amateurs du genre (Tintin, Blake & Mortimer), nostalgiques de l'école franco-belge des années 50.
pyls
Le 22/07/2013 à 13:21:30
Bonjour, on me parle d'une EO datant de 2002 avec quelques pages ( 4 ? ) en noir et blanc ? Est ce une édition chez un autre éditeur ?