Résumé: Bienvenue sur l'île des plaisirs ! Lors d'un jeu télévisé, un couple gagne un séjour sur une île paradisiaque. De luxueuses vacances qui se révèlent rapidement très particulières Les soins et services apportés aux jeunes amoureux s'y avèrent très intimes et exacerbent leur libido, les hôtes et hôtesses sexys du lieu appliquant à corps perdu la devise de l'endroit : « Paradise Island, une ode aux cinq sens ».D'abord gênés et troublés, Tom et Chloé se laissent rapidement envahir puis déborder par cette volupté outrageuse et cette débauche de luxure Un album sous le signe de la tentation, à consommer sans complexe !
C
hloé est sélectionnée pour participer à la Roue de la chance. Elle n'aura peut-être pas remporté la cagnotte mais le sort a voulu qu'elle gagne un séjour sur Paradise island en compagnie de son petit ami. Sur l'île qui n’apparaît sur aucune carte, l'accueil est chaleureux. Voire torride lorsque les activités proposées par ce drôle de club se révèlent toutes orientées vers les plaisirs du sexe...
Une certaines dose de mystère a beau entourer l'île et, bien que l'identité de ses promoteurs ne soit pas révélée, rien de fantastique au programme de cet album qui justifie le sticker « Pour public averti » apposé sur la couverture. Du luxe de l'endroit à la luxure des situations, il n'y a qu'un pas rapidement franchi. La suite adopte le schéma d'un porno classique qui, même s'il se déroule dans un décor haut de gamme, est essentiellement un prétexte pour aligner les expériences vécues par les deux jeunes gens sains de corps et d'esprit (pas de bonus en fin d'album présentant le casting de ces deux-là ?). Tout va crescendo, en partant du libertinage pour aller jusqu'à la soumission, associant au passage quelques saveurs et chairs exotiques. En cinéphile respectable, il est possible d'apprécier ce qui ressemble à un clin d’œil à Eyes wide shut, pour son évocation des perversions raffinées d'un pan de la société inconnu de tout-un-chacun, et d'avoir la mémoire défaillante au moment de mettre une référence sur d'autres séquences. D'un point de vue graphique, que les voyeurs de tous poils (les glabres aussi) se rassurent, le ton n'est pas non plus à l’ambiguïté. Au royaume de la mise à nu, les scènes les plus sobres sont probablement celles qui remplissent mieux leur office.
En fin d'album, alors que les deux tourtereaux ne simulent pas leur satisfaction à propos de leur séjour, la question demeure : est-ce que ça donne envie... de s'offrir une escapade à Paradise island ? À chacun sa réponse.