Résumé: Le passé : Jonas doit répondre face aux résultats décevants de son équipe lors de leur mission sur le terrain contre les terroristes. D'après Nakamura, les plus faibles doivent être éliminés... Pendant ce temps, dans le monde extérieur, des foules de personnes meurent de faim dans les rues, et des émeutes éclatent. Le présent : les Orphelins doivent faire un choix crucial : ils ont découvert qu'ils avaient été trompés et exploités ! Comment réagir face à cette révélation choquante que Ringo a entendue de la bouche même de Juric ? Vont-ils continuer d'obéir à Nakamura ou décider de se ranger du côté de Pistolero ?
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rofitant de l’absence de Ringo – pistolero -, considéré comme mort, Raul - l’ermite - a oublié ses interrogations et ses doutes pour se rapprocher de Sam – la morveuse – dont il est amoureux depuis longtemps. Toutefois, le porté disparu a bien survécu. En colère, il est bien décidé à obtenir des explications du professeur Juric qui finit par lui avouer toute la vérité sur les circonstances de cette guerre. Mais la scientifique n’a pas l’intention de lui permettre de diffuser ces renseignements et lâche sur lui sa garde rapprochée.
Ce quatrième épisode (sur six prévus) confirme l’évolution amorcée lors du tome précédent : finie la bataille galactique ! Les révélations sur l’origine de la destruction d’une partie de l’humanité et sur les décisions prises par les gouvernants font basculer la série plutôt vers le thriller. Surtout, ce nouveau souffle a des conséquences importantes sur les relations du groupe des Orphelins. Avec habileté, le scénariste n’a cessé depuis le départ de distiller des éléments sur la formation de ce commando d’élite et sur la structuration de ses membres. Les réactions devant l’ampleur de ce qu’ils doivent avaler prennent sens au regard du passé, des blessures non cicatrisées et des rancœurs accumulées.
Toutefois, tout n’est pas parfait dans cet opus. Ainsi, la longueur de quelques scènes de combats qui n’amènent rien, voire cassent quelque peu le rythme du récit, est dommageable. De même, au rayon des regrets, la valse des dessinateurs qui n’avait pas été dérangeante jusqu’ici. Si la première partie, assurée par Giorgio Santucci et Alessandro Bignamini (présent sur les tomes 1 et 2), reste dans la ligne imprimée jusqu’ici, la prestation de Davide Giangelice déçoit.
En dépit de ces imperfections, la série reste prenante et bien maîtrisée.
Les avis
kurdy1207
Le 21/03/2016 à 08:48:04
Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela va à cent à l’heure… pas le temps de s’ennuyer et les surprises ainsi que les rebondissements ne manquent pas.