Le 30/08/2020 à 23:13:28
Orange comme la couleur. Orange comme le fruit. Orange comme le jus. C’est bien le titre de cette série qui met en scène un trio amoureux mais avec un drame qui se dévoile en fond d’écran. Il y a d’emblée l’introduction d’un élément fantastique à savoir que notre gentille héroïne Naho reçoit une lettre provenant d’elle-même dans 10 ans soit le futur. Qu’est-ce qu’on pourrait s’écrire à soi-même ? Sans doute plein de chose pour décrire l’avenir. En effet, elle va tomber amoureuse d’un homme qui ne sera plus présent dans son futur. Cela va même au-delà car ce sont les liens de tout un groupe d’amis qui sont en cause. Le thème est celui de savoir ce qu’on ferait pour changer le cours de sa vie et éviter de perdre l’être qu’on aime ou son meilleur ami. Quelque fois, le destin est implacable et rien de ce qu’on peut décider ne peut faire évoluer les choses. C’est dur de perdre quelqu’un qu’on aime véritablement. Certes, on peut toujours se raccrocher aux branches mais ce n’est pas pareil. Ce shojo m’a sans doute plus touché qu’à l’accoutumée. Les shojos sont tellement naïves et remplies de guimauveries. Celui-ci démarque par son romantisme et une certaine forme de rapport humain dans une subtilité fort appréciable. Le style graphique est très soigné ce qui ne gâche rien au plaisir. On va suivre notre timide héroïne à deux époques différentes de sa vie : au lycée lorsqu’elle a 16 ans puis 10 ans après. La Naho qui a 26 ans a de profonds remords et regrets d’où la lettre qu’elle envoie dans son passé et qui décrit précisément les faits qui vont se dérouler. On ne sait d’ailleurs pas comment et on n’aura pas droit à des explications. Là n’est d’ailleurs pas la question. On se concentre sur l’essentiel de ce thème fort intéressant et qui peut renvoyer sur notre propre histoire. La question est de savoir si la Naho du futur pourra influencer la Naho du présent qui prendra alors d’autres décisions de nature à changer l’avenir et la destinée tragique. Ce récit mené avec délicatesse est véritablement touchant et poignant. Une scène anodine donne le titre à cette série : Kakeru offre un jus d’orange à Naho. Certes, c’est une boisson destinée aux fillettes. Certes, en comparaison d’autres shojos classiques, ce récit apparait comme un peu enlevé, frais et non pétillant avec ce léger trait d’amertume. Serait-ce cela le goût du jus d’orange ?Le 31/12/2019 à 12:57:08
C'est fin, romantique, énigmatique et cela tient en haleine… Le pitch de départ est prometteur et le scénario est à la hauteur des attentes.BDGest 2014 - Tous droits réservés