Résumé: Fille de reine, Thalystri n'a plus rien, hormis sa haine envers le dieu de la guerre Arès qui aida à exterminer son peuple. En ces temps où Sparte attaque la Messénie, Thalystri entend de nouveau parler d'Arès, exilé sur terre par un tribunal olympien. Le dieu déchu commande une tribu spartiate et continue d'agir comme toujours, massacrant sans pitié. Grâce à son intelligence, son adresse et sa force parfois brutale, Thalystri forme peu à peu une armée qui harcèle les envahisseurs. Et, bien qu'elle soit femme, sa férocité conduit vite des milliers d'hommes rudes à lui faire allégeance.
Encore Lesparre? Décidément, plus personne ne voulait prêter sa plume à cette série beaucoup trop médiocre.
Mais, surprise! Cet album est quand même bon! Soit, il n'est pas extraordinaire, mais c'est le meilleur tome depuis le quatrième! Peut-être à cause de sa simplicité. Si la plupart des albums mettent en scène des humains qui souhaitent se venger des dieux, celui-ci le fait de manière moins alambiquée. C'est la guerre, tout simplement.
Notre héroïne (une amazone) rallie des hommes pour combattre Arès, qui a tué sa mère. La trame est classique mais plutôt bien présentée, même si certains événements laissent pantois. À quoi a servi le devin, finalement? Je ne comprends pas. Les défauts d'écriture propres au style de Lesparre sont aussi bien présents, encore une fois, surtout vers la fin. La fin de l'histoire de l'amazone manque aussi de piquant, tandis que la fin de l'album en tant que tel avec Homère est plus surprenante.
Ultimement, c'est grâce à Lesparre que nous avons les deux seuls bons albums de la série (même si je n'ai pas trop aimé le tome 8, de lui aussi). Et plus qu'un!