Résumé: Chikara Nagai est un mangaka qui peine à terminer sa série, Resonance, qui met en scène l’affrontement entre Satoko, une policière dotée de pouvoirs psychiques, et Le Masque, le gourou d’une secte. La veille de la remise des planches à l’imprimeur, alors que Chikara est sur le point d’achever ses dernières pages sur un autre de ses héros, le jeune Rin, son projet prend un tour inattendu lorsqu’il se retrouve aspiré dans son propre manga. Rin a compris que Chikara voulait le tuer, lui et le Masque, et décide de déjouer son destin. Mais son intervention risque de bouleverser le cours des choses...
J'avoue qu'il y a manifestement de l'originalité dans ce scénario un peu fou qui mêle un mangaka à sa création. Il y a toujours un rapport particulier entre une oeuvre et son créateur. En l'espèce, cela sera poussé à son paroxysme entre le rêve et la réalité.
Ce diptyque a d'ailleurs été largement récompensé en son temps. C'était sans doute fortement mérité. Malheureusement, l'auteur est décédé en 2010 a seulement 46 ans. On ne pourra que le regretter car je dois bien avouer qu'il faisait preuve d'un peu de génie dans ses créations et c'est fort bien dessiné.
Opus est alors une oeuvre qui dépasse les frontières et qui permet au lecteur réfractaire au manga de s'y intéresser un peu. Oui, il y a parfois des perles.
Je n'accorde toutefois pas les 4 étoiles car il y a des imperfections dans cette mise en abyme qui peut troubler un lecteur aguerri.