Résumé: Après s'être liée d'amitié avec le petit krako, Ophélia se lance la folle mission de libérer sa maman, prisonnière de l'aquarium de Saltvik. Mais elle ne peut pas agir seule. Elle décide alors de monter une équipe de choc avec ses proches.
C'est sans compter sur la météo, qui tout à coup se déchaîne. Ophélia et ses amis vont devoir faire face à la fureur des éléments... et à un danger venu des profondeurs de la mer.
À
Saltvik, Ophélia s’occupe du petit krako dont la mère a été capturée et enfermée à l’aquarium municipal. Touchée par la détresse des animaux marins, la gamine cherche un moyen de leur venir en aide. Quand une opportunité se présente, elle n’hésite pas et met Bernard, le pêcheur, ainsi que quelques copains dans la confidence. L’opération est lancée, mais une violente tempête s’en mêle. Venue avec elle, une créature abyssale s’approche également de la terre, doublant le danger.
Ophélia et le kraken fait immédiatement suite à l’épisode précédent, Ophélia et les abysses où l’héroïne rencontrait un monstre des mers légendaire, le krako, tout en menant l’enquête sur la disparition d’un garçon. Hans Jørgen Sandnes reprend le schéma en mettant d'un côté en scène un sauvetage et de l’autre la survenue d’un autre animal fantastique. Ces périls apportent une bonne dose d’action et révèlent tout autant le courage de la fillette que l’attitude toujours plus abjecte du peu scrupuleux directeur de l’aquarium. La narration est rythmée et fluide, les événements s’enchaînant sans à-coup. Les dernières pages laissent entrapercevoir un nouveau mystère ; peut-être sera-ce l’occasion d’étoffer certaines figures, tel que Bernard dont le rôle reste cantonné à celui d’assistant en marge dans ce tome. Quant au dessin de l’auteur norvégien, il accompagne agréablement le récit. Le trait fait la part belle à l’expressivité des visages et la mise en page se montre variée. Les vignettes, souvent en bandes horizontales par trois, alternent avec des pleines pages. Le plus réussi est sans doute l’impression de mouvement se dégageant des planches montrant le pêcheur pris par la tempête à bord de son bateau.
Riche en péripéties, quoiqu’un peu rapide à lire, cette seconde aventure d’Ophélia procure un moment de détente relativement sympathique.