Le 14/07/2024 à 19:39:42
Le scénario est magistral, avec un séquençage d'une grande maîtrise. Le dénouement de l'intrigue policière n'est dévoilée qu'à la fin, sans que l'on soit déçu par sa résolution. Le dessin et les couleurs sont, eux aussi, de grande qualité. C'est une des meilleures BD policières qu'il m'ait été donné de lire.Le 28/09/2022 à 10:55:03
'Nymphéas noirs' est une œuvre de Michel Bussi, réputée inadaptable dans un autre format que celui d'origine, et pourtant, Duval et Cassegrain se sont mis à la tâche et ont réussi ! Doté d'une très bonne écriture et d'un dessin délicat, le résultat en vaut largement la peine. Cette histoire est très centrée sur le peintre Monet et la ville où il a passé le restant de ses jours (Giverny) et aligne les références/détails historiques sur le sujet. Il y aura bien évidemment une grosse enquête policière avec son lot de révélations que l'on ne voit pas venir jusqu'à la révélation finale, permettant d'enfin saisir tout les tenants et aboutissants. Les dessins de Cassegrain sont épatants (surtout l'institutrice ^^) et les couleurs apportées en mode impressionniste sont raccord avec le scénario et constituent un charme indéniable. En conclusion, jetez-vous dessus si ce n'est pas déjà fait.Le 12/06/2021 à 16:56:00
Je ne me prononcerai pas sur la qualité de l’adaptation car je n’ai pas lu le roman de Bussi… Je peux juste dire que cet album est une sacrée réussite. C’est beau, très beau (cette couverture !), on est plongé dans l’ambiance « à la Monet » de Giverny, on est sous le charme du décor et des personnages féminins (cette institutrice….) Quant au scénario, il est diabolique, complexe et la fin est géniale, elle vous force à relire et relire encore…. Un excellent polar !Le 11/09/2020 à 22:54:40
J’ai apprécié cette histoire sans aucun a priori car je ne connaissais pas le roman original et bien encore une fois c’est une excellent façon d’aborder un roman “culte” que je n’aurais jamais lu. En mode bd le scénario nous emporte et la lecture est plus tôt plaisanteLe 28/08/2020 à 23:25:35
Nymphéas noirs est effectivement une œuvre de roman policier qui était difficile à adapter en bande dessinée mais le pari est réussi. Il est vrai que je n'ai pas tout de suite compris malgré quelques pistes. Il faut dire que l'auteur nous a un peu mené en bateau avec certains surnoms. Certes, j'ai eu de petites difficultés de compréhension dans ma première lecture. Après, tout s'assemble correctement. Et le final est du grand art. Ceci dit, c'est intelligemment construit au niveau du scénario. Monet est mon peintre préféré. On entre véritablement dans Giverny où il a passé beaucoup de temps à la fin de sa vie. Le récit est assez réaliste quant aux enjeux. A noter également le côté intemporel de cette bourgade ce qui a pû induire en erreur. J'ai juste regretté un dessin un peu effacé quant aux contours des personnages. C'est sans doute fait exprès pour donner un côté impressionniste. Au final, cela s'adapte assez bien au récit.Le 08/11/2019 à 11:54:56
Une des grandes réussites de l'année. Le format BD sert très bien l'intrigue du roman initial. La lecture est très fluide jusqu'à la chute. Excellent dessin. On est dans un tableau de Monet tout au long du récit. Et on en apprend beaucoup sur le peintre. BravoLe 01/11/2019 à 10:32:46
Je n'avais pas lu le roman de Michel Bussi et j'ai donc abordé la BD sans attente particulière.Quelle claque!! Je me suis fait happer littéralement par le scénario de Frédéric Duval et envouter par les dessins de Didier Cassegrain qui nous plongent par ses couleurs et ses paysages dans "une ambiance impressionniste" tout au long de l'enquête. L'intrigue tient le lecteur en haleine tout au long de l'histoire.Une fois connue la clé de l'énigme, j'ai relu dans la foulée une seconde fois l'histoire en m'attardant plus particulièrement sur les décors de Didier Cassegrain! Bref, un indispensable de la BD, il constitue à ce jour avec "les Indes Fourbes" et "Jusqu'au dernier" mon podium BD pour l'année 2019.Le 03/08/2019 à 15:24:24
Sans doute un coup de cœur 2019. Cette BD m'a été offerte, je n'avais pas lu le roman, donc je ne savais pas dans quoi je me lançais. ce livre est une vraie réussite. Le scénario est forcément solide, mais ce qui est admirable, c'est le découpage et le dessin. Le découpage de l'histoire est une vraie performance. Le dessin quant à lui, à couper le souffle. Il nous plonge dans une étrange ambiance. C'est beau, féérique, coloré. Mais en même temps, c'est angoissant, pesant et inquiétant. Ce mélange des genres fait de cette BD une expérience incontournable!Le 19/04/2019 à 22:35:19
Absolument pas déçu par cette relecture, alors que j'avais déjà beaucoup aimé le roman. Ce fut même un plaisir d'essayer de comprendre au fur et à mesure les ressorts narratifs, puisque je connaissais déjà la chute. Quant au graphisme, un plaisir total, un univers de couleurs parfaitement compatible avec le ton du livre. Une adaptation de roman à succès parfaitement réussie, ce n'est pas toujours le cas !Le 27/02/2019 à 12:22:33
Michel Bussi est un auteur de best-sellers et son écriture très scénarisée attire l’intérêt des producteurs : « Maman a tort » et « Un avion sans elle » sont ainsi devenus des séries et d’autres sont en chantier. Pourtant l’un de ses romans, « Nymphéas noirs » était réputé inadaptable comme le rappelle l’auteur lui-même dans l’exergue de l’album… Inadaptable par son genre d’abord : à la fois biographie de Monet, histoire de Giverny à différentes époques, portrait de femme(s), histoire d’amour et intrigue policière particulièrement retorse. Inadaptable par sa construction ensuite : narration polyphonique et feuilletage des époques, multiplication d’ « impressions » prodiguées au lecteur et d’autant de fausses pistes… Et pourtant, Duval et Cassegrain y parviennent de façon magistrale ! Si l’on pourrait penser de prime abord que le rôle de Duval est secondaire puisqu’après tout l’intrigue et les personnages existaient déjà, il n’en est rien. Son découpage est ESSENTIEL. C’est lui qui fonde la réussite de cette adaptation. Il reprend des passages entiers du roman et choisit à chaque fois avec sûreté LA phrase à garder conférant à l’album la même ambiance de conte de fées noir mais aussi de satire sociale (la description des touristes par exemple ou celle du conservateur imbu de lui-même). Il sait garder le rythme du « page turner » originel en maintenant le compte à rebours des dix journées. Et il manie surtout l’art de l’ellipse et du flou d’arrière-plan qui permet le déploiement de l’intrigue … Le dessin de Cassegrain accompagne magnifiquement ce découpage ciselé : La première page de toute beauté avec sa première case qui occupe les deux tiers de l’espace nous plonge littéralement dans la peinture de Monet. On est en immersion complète ! Même chose pour la scène qui se déroule devant la cathédrale de Rouen! Pourtant, même s’il emploie des couleurs douces, « désaturées » et travaille les jeux de lumières et de transparence en utilisant la couleur directe, il ne singe nullement les grands maîtres impressionnistes. Il arrive parfaitement à garder lui aussi des arrières plans flous et la palette chromatique pastel à l’œuvre dans la majorité des toiles de ce courant tout en adoptant un dessin semi réaliste précis pour ses protagonistes. Certaines pages sans dialogue mettant en scène des confrontations entre les protagonistes laissent ainsi complètement percevoir les sentiments qui les animent rien que par les cadrages et leurs expressions. D’autres pages, dans une palette beaucoup plus « noire », sont également somptueuses. On saluera aussi le souci d’exactitude historique des auteurs. Ils ont repris graphiquement toute l’érudition présente dans le roman source. On découvre ainsi au détour de quelques cases le Rouen de la fin du XIXe (dans une magnifique concrétion des époques et juxtaposition de la couleur pour le XXeme siècle et du noir et blanc pour le XIXe) ; le tondo de Monet du musée de Vernon, la maison de Monet à Giverny ; l’histoire de Murer et même celle d’ « Aurélien » d’Aragon. Ce n’est jamais pesant mais tout est soigné jusqu’au moindre détail : la couverture du roman que l’héroïne prête à l’inspecteur reproduit ainsi celle de l’édition de poche de l’époque ! Une telle minutie n’a rien de maniaque mais participe au plaisir de la lecture et de la relecture une fois l’œuvre achevée en forçant le lecteur à chercher les indices dissimulés au fil des pages … C’est donc une totale réussite et on ne peut qu’attendre avec impatience la sortie du prochain opus : Duval et Cassegrain travaillent actuellement sur l’adaptation de « Ne lâche pas ma main » d’un certain … Michel Bussi !Le 20/02/2019 à 17:14:07
Passionnante enquête sur fond de toiles de Monet! . .Le 18/02/2019 à 14:07:50
j'avais lu le roman, passionnant, je ne pensais pas qu'on puisse le mettre en image et pourtant c'est une parfaite réussite, on voit le premier indice (quand on connait l'histoire) à la page 125 sur les 139 de l'album, les dessins et surtout les couleurs sont également réussis. bien sur, je n'ai pas eu la surprise d'une première lecture, mais c'est une grande bd issu du roman de Michel Bussi et magistralement adapté.Le 08/02/2019 à 12:50:47
Une histoire qui m'a profondément touché. Les trois tableaux qui s'entremêlent auraient pu très rapidement s'emmêler, mais force est de constater que ces derniers se déroulent avec une parfaite compréhension pour le lecteur. Les dessins quant à eux mettent parfaitement en image Giverny, l'impressionnisme, l'impression de tout comprendre. Les personnages sont stylisés de sorte qu'ils transpirent un sentiment type, un sentiment recherché. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas lu une histoire aussi intelligemment pensée en amont, avec un final qui nous laisse sur le c...BDGest 2014 - Tous droits réservés