Le 31/10/2020 à 18:02:55
La nuit du misothrope ne m’a absolument pas convaincu. Je sais ce qu’est un misanthrope mais je ne connais pas la signification de ce mot-là. Je suppose qu’il ne s’agit pas d’une erreur d’orthographe mais une figure de style assez subtile. A vrai dire, je ne suis pas entré dans ce récit qui aurait pu être captivant s’agissant de la disparition de personnes à une date anniversaire précise dans le cadre d’un quartier de ville. Il faut dire que la narration est omniprésente et qu’elle est plutôt assez bavarde. C’est écrit en bon français avec une maîtrise absolue de notre langue. Cependant, que c’est ennuyeux à mourir ! A vrai dire, je pense sincèrement que ce n’est pas parce que je n’ai pas aimé une œuvre qu’elle est forcément sujette à caution. A mon stade, soit j’aime, soit j’aime pas mais il y a également les bds qui se laissent lire. Par contre, en l’occurrence on a envie de fermer la page dès les trois premières pages de lecture. Après, c’est une lente agonie pour s’obliger à aller jusqu’au bout. J’ai l’impression qu’il manque l’essentiel à savoir les trucs pour captiver son public comme savait par exemple le faire un réalisateur comme Hitchcock au cinéma ou encore Christophe Bec ou Van Hamme pour rester dans la bande dessinée. Le dessin est très dénué mais il passe encore pour un style socio- intimiste. Cela ressemble d'ailleurs un peu à du Will Eisner: autant dire que j'aime bien ce graphisme. C'est juste un peu dommage pour le reste...BDGest 2014 - Tous droits réservés