Info édition : Contient Ninjak (2015) #10-13 (avec Les Dossiers secrets : la Légende de la pie), et Punk Mambo #0. En fin de recueil, galerie de couvertures (4 pages) et quelques planches en noir et blanc (3 pages).
Résumé: UNE MISSION SUICIDE… EN ENFER !
En décembre 2015, une cellule secrète de renseignement envoie une équipe de vingt agents, dont un très spécial, dans une dimension parallèle. Un seul reviendra vivant. Le but de la mission est classé top secret. À court d’option, le MI-6 recrute leur agent le plus doué, Ninjak, pour suivre le seul témoin rescapé au cœur d’une dimension appelée le Monde des Morts… et ramener le reste de l’équipe au bercail. Que vont-ils trouver ? Et qui les attend dans ces profondeurs démoniaques ?
Matt Kindt (Divinity, Rai) retrouve l’artiste Doug Braithwaite (Book of Death) et Juan José Ryp (Clone) pour plonger Ninjak dans un plan d’existence terrifiant… et le confronter à Shadowman. En bonus, découvrez les origines de Punk Mambo, par Peter Milligan et Robert Gill.
Je continue ma lecture de Ninjak un peu dans le désordre (j'avais lu Shadowman intégrale et Rapture à sa sortie et commence juste à comprendre certaines choses). Une chose est certains, Valiant est monté d'un niveau graphique entre ses premières séries et les reboot récents. Ça reste très correcte mais disons que ce ne sont pas les dessins qui vous feront acheter l'album. Dans le troisième volume en forme de crossover Ninjak est envoyé avec Punk Mambo dans le monde des morts pour récupérer La Pie, la nouvelle forme de Shadowman (je ne spoil pas et vous envoie lire l'intégrale avant la nouvelle série à paraître en France en 2019). On a donc quelque chose proche de ce qui est proposé dans Rapture et qui se passe essentiellement de l'autre côté. Ninjak est toujours aussi invincible et un peu trop lisse par rapport à son inspiration (Batman) à mon goût. L'interaction avec la magicienne vaudou et les Loa est très sympa et les épisodes sont entrecoupés par la légende de la Pie. On oubliera la facilité à entrer chez les morts et à s'y promener pour profiter de la grande réussite graphique du personnage du porteur de Loa. On est donc plus dans l'esprit de Shadowman et j'avais bien aimé cette série, du coup j'ai préféré ce troisième volume aux précédents même si je ne comprend pas pourquoi l'éditeur associe aussi fréquemment le seul héros sans pouvoirs à son personnage le plus magique, les deux univers ne collant pas selon moi. Si vous attendez des combats Ninja et de l'espionnage il faudra repasser.
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https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/01/07/sushi-et-baggles-7