L
e jour de son anniversaire, Xialoei, journaliste sexy et vedette de la télévision thaïlandaise, est enlevée par un criminel et se retrouve quelques heures plus tard accusée du meurtre d’une actrice qu’elle venait interviewer. Tout semble perdu mais c’est sans compter sur Ah Tai, son fils d’une dizaine d’années, qui accompagné d’une amie, a juré de faire libérer sa maman pour lui remettre son cadeau d’anniversaire.
Pour lancer sa collection Hua shu, pendant chinois de Sakka pour le Japon et Hanguk pour la Corée, Casterman a donc choisi cette série en 5 tomes très populaire à Taiwan. Les amateurs de Shonen ne seront pas dépaysés : on y retrouve les codes qui font le succès du genre. Graphisme léger, narration nerveuse, scénario simple et bien sûr les indispensables plans en contre plongée sur les petites culottes des héroïnes : rien ne manque. La recette est connue, elle n’est pas vraiment extraordinaire, ce qui n’empêche d’ailleurs pas de s’y plonger aussi facilement qu’on retourne dans un fast-food.
Le menu du jour n’est pas très original : maman est une superstar adulée en difficulté, le fiston rebelle au grand cœur va voler à sa rescousse accompagné d’une amie pot-de-colle écervelée et fan de la maman. Les méchants adultes vont bien sûr se mettre en travers de leur route, mais ils sont aussi bêtes que les jupes sont courtes. Plutôt rythmé et agréable au départ, ce premier volet sombre trop rapidement dans le grand n’importe quoi pour convaincre un lecteur exigeant. En somme, on le consomme distraitement, sans déplaisir, mais sans réellement y trouver une quelconque saveur. Comme le plus banal des rouleaux de printemps…