Le 05/05/2021 à 22:31:49
Arkangelsk (Russie). Le « Fossoyeur » est de retour. Un homme gît sur le sol, vidé de son sang, les mains sur le ventre. Il porte des traces de coutures au visage… Un an plus tôt. Brescia (Italie). Giuliano Nero, ancien flic devenu détective privé, s’apprête à sortir alors qu’un homme se préparait à sonner chez lui. Sa fille, Silvia, qui venait d’avoir 26 ans a été égorgée. Au commissariat où il se trouvait avec son épouse, il a croisé le regard de celui que les autorités présentent comme l’assassin, Massimo Scalia. Il est persuadé que ce n’est pas lui l’assassin car il a vu dans les yeux de cet homme une peur terrible. Pourtant, Massimo est le coupable idéal : il s’est présenté au commissariat et a avoué le crime au lendemain du meurtre de la jeune fille, Silvia Zacchini. Il aurait commis son crime dans une scierie. Massimo Scalia n’est pas inconnu de la justice. Il avait violé une femme. Il avait été condamné à une peine de deux ans de prison. On l’avait envoyé en hôpital psychiatrique et en avait été libéré un an plus tard. Affaire résolue ! La police est contente et il ne reste plus qu’à condamner Massimo Scalia… Monsieur Zacchini n’y croit pas. Nero non plus ! Il n’apprécie guère les solutions trop simples. Il accepte d’enquêter… Critique : Voilà un polar italien qui se déroule dans une Italie d’où le soleil s’est taillé pour laisser la place à une pluie qui crée une atmosphère glauque et dépressive. J’ignore ce que vaut le scénario d’Alex Crippa vu que l’histoire est loin d’être terminée à la fin du premier tome. L’ancien flic dépressif mène l’enquête avec intelligence sans pour autant découvrir l’assassin, le vrai, pas celui qui accepte d’endosser le crime. Paru en 2006, je risque d’éprouver quelques difficultés à mettre la main sur les albums suivants. Il y a peu de chances que je connaisse un jour le fin mot de l’histoire et notamment pourquoi le récit débute à Arkangelsk… Les dessins d’Andrea Mutti rendent bien l’atmosphère désespérante du scénario. Froid, pluie et brume sont au rendez-vous et les scènes d’intérieur ne jouissent pas d’un éclairage fabuleux. L’ambiance est plutôt réussie. Il va de soi que je ne serais pas fâché de connaître la suite… Trois albums de Nero ont été publiés chez Casterman.Le 16/02/2007 à 16:09:38
Ni le dessin, ni le scenario ne m'ont satisfait.Le 23/09/2006 à 10:50:21
Le personnage est attachant, enfin un privé qui n'a pas le type GI ! Les amoureux de bagarres seront décus. Les dessins et les couleurs servent bien cette histoire, une enquête incertaine sur un tueur en série lugubre comme le lieux de ses crimes. J'espère que la suite va confirmer cette bonne impression.Le 11/09/2006 à 22:19:34
Plebiscite pour cette bd vraiment sensationnelle. Peu de polars en ce moment attirent mon attention, mais Nero semble ne pas s'identifier aux archétypes des autres polars ennuyeux et barbants. Du suspens, du réalisme, du caractère, de la noirceur, tous les ingrédients pour avoir un très bon polar entre les mains.Le 04/09/2006 à 11:41:19
Polar d'excellente facture chaque intervenant donnant le meilleur :Le 25/08/2006 à 11:37:55
Un détective privé, ex-flic à la dérive, enquête sur les traces d'un serial killer... Grosses ficelles scénaristiques et situations convenues. L'emballage est agréable et les dessinateurs s'en sortent plutôt bien, donnant une vision réaliste d'une ville d'Italie qu'ils semblent bien connaître. L'histoire n'est pas un one-shot. A la fin, Nero semble avoir trouvé les coupables, mais il n'est pas au bout de ses peines. Le livre se lit sans déplaisir ni excitation. Il faudrait lire l'épisode suivant pour s'en faire une idée plus précise.BDGest 2014 - Tous droits réservés