Un roi pantouflard victime d'un coup d'état et emprisonné dans ses propres cachots. Un conspirateur encapuchonné voulant remplacer la monarchie des rayures par la tyrannie des petits pois. Un sergent de police et son collaborateur empoté sur la piste d'un trafic de coloquintes géantes. Des monstres infestant les égouts d'Eauxfolles. Une intelligence artificielle au secours d'enfants capturés par des hommes-singes. Et tout ça le premier jour du mois de Pluvior de l'an 627 ...
La série se poursuit avec ce second tome aussi barré et foldingue que le précédent. Un vrai plaisir, d'autant que les dessins sont toujours aussi merveilleux.
BIBI37
Le 28/10/2010 à 22:10:53
J'attendais le tome 2 pour me décider et ma mauvaise impression du tome 1 se confirme. La poésie oui, le rêve aussi mais cela n'autorise pas à faire n'importe quoi en BD.
Les illustrations sont d'une grande originalité mais le scénario n'arrive pas à interresser, la faute à un grand embrouillamini voire à un grand n'importe quoi.
Pour amateurs ou pour curieux.
2/10.
zanzibar
Le 07/03/2007 à 10:47:16
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Pluvior 627
Un chef d’œuvre du grotesque ? A première vue, je suis plutot d’accord avec le dernier terme, pour ceux ou celles qui ne suivent pas c’est ( une œuvre !) grotesque, et pourtant à la fin de ce tome 2 un petit quelque chose fait son apparition qui donne enfin une consistance au titre.
L’ensemble de ce tome 2 est dans la continuité du premier ( ce n’est pas toujours le cas avec d’autres auteurs !). Un exRoy jeté en pature aux rats. L’ile sur laquelle nos 2 tourtereaux ont échoué se révèle habitée. Un jeune Baltimore qui prouve qu’il sert à quelque chose en tombant sur Igor XVIII qui est en rapport avec le trafic de coloquintes. Ce qui me pose problème à ce moment là c’est l‘ ellipse de la charge idiote ! L’émerveillement du G.C devant son exploit d’etre enfin le Roy, l’auteur s’attarde beaucoup sur ses machinations. On peut donc dire que la monarchie des rayures s’est écroulée laissant place à l’empire des petits pois.Y a t-il un lien de cause à effet entre le tremblement de terre et le craquellement de l'ancien royaume ?Le fait qu'étrangement les 2 se recoupent grave dans la terre ( l'atavisme !) cette fissure. On se rend compte aussi que nos 2 flics, surtout le supèrieur, sont mus par des interet comme la richesse, la gloire, le pouvoir, les articles de presse, et par un héroisme naif sous jacent.
Mais ce qu’il y a de remarquable, c’est le fait que l’auteur au détour d’une case « banale » fasse preuve d’une réelle inventivité graphique en perfectionnant son monde bizarroide, sa faune étrange, et sa flore omniprésente. Et aussi ce n’est pas tellement l’arrivée du Prince putatif qui représente ce petit quelque chose dont je parlais plus haut mais bien que le G.C soit en proie en une certaine mélancolie hors programme.
Et c’est ce mieux qui se révèle probant et interessant quand à la suite du récit de « la nef des fous ». L’auteur fait preuve d’un peu plus de conviction et un franchissement de trois paliers se fait ressentir qui sont àla fois graphique, scénaristique et émotionnel. Espérons que l’auteur saura continuer dans cette voie prometteuse.
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safedreams
Le 26/03/2006 à 13:44:44
Un second tome encore plus fabuleux que le 1er. Les dessins gagent encore en maîtrise et en inventivité. La narration se fait désormais sur plusieurs points de vue selon les divers protagonistes. Chacun vivant sa propre histoire de son coté avec au final, nous l'espérons tous, une convergence vers une apothéose finale annoncée. Il ya bien des mystère dans cet univers que Turf met en place dans ce second opus. Quel est ce monde d'eauxfolles ? Qui le gouverne réellement ? Ambroise (GC) connait un secret qui n'est pas encore dévoilé... Connaissant ce secret, il se sent "le choisi" (l'élu) pour gouverner. Ce tome s'attarde plus au personnage du GC et nous le rends vraiment sympathique par ses raisonnements conspirateurs complétement caricaturaux. La réussite de son coup d'état est tragi-comique. Les deux inspecteurs mène parrallélement une enquête a mourrir de rire avec les bêtises (la bêtise) de Baltimore. C'est franchement drôle, très inventif (dans chaque case) et on en présence de ce qu'on appel un chef d'oeuvre de burlesque.