Résumé: Californie, 1890. La Frontière est comme qui dirait « officiellement » fermée. L’Amérique a fini d’écrire sa foutue légende de l’Ouest… Ciao ! Adios, T. S. Rowell ! Pilleur de diligences, gibier de potence ! Tu peux toujours te planquer dans un ranch. Les habits crottés n’y feront rien. Le destin saura t’alpaguer par le colback, « T. S. » ! Vise-moi ça : un destin de vingt printemps, longues jambes, tempérament de feu, pétoire rapide comme la foudre.
Ta fille, cow boy…
Son plan ? S’emparer du nom du « père », rafler les 5.000 dollars de la prime et partir très loin…Bye-bye, Daddy ! Hasta la vista, monde de coyottes… Sauf que le destin n’est pas un clebs qu’on renvoie d’un coup de botte dans son trou. Tu croyais, fillette, qu’il allait te laisser rejoindre Frisco sans entourloupettes, le Destin ? Comme une fleur, que tu croyais te faire un nom ? C’était compter sans ce monde tout neuf, cocotte. Dans celui-ci, les hommes ne pillent pas les diligences, ok, mais ils ont dans leurs fontes de bien folles intentions. Il te coûtera cher ton retour au bercail…
Music Box est un western odysséen, une longue, une étrange cavalcade sur un tempo
« pulp », comme dans ces vieux bouquins ricains à dix cents. Sans répit, sans temps
morts, le récit entraîne le lecteur, des forêts de séquoïas gigantesques aux champs
de pétrole de la Standard Oil, de China Town à la baie de San Francisco…
(c) Petit à Petit 2010
Quelque chose doit m’échapper dans cette bande dessinée…
Les dessins sont excellents, certes. Plutôt ronds, agréables, ils restent assez réalistes et décrivent plutôt bien l’ambiance de l’époque.
Mais l’album a beau être découpé en chapitre, on a l’impression qu’il raconte une histoire complète. Hors, j’ai peiné à trouvé un véritable lien dans tout ça. La fille qui cherche son père, s’en occupe, le vend pour finir comme ça ? C’est quoi le lien entre tout, la morale, la base de l’histoire ?
On a vraiment l’impression que chaque partie de l’histoire raconte un morceau de la vie de cette femme, sans lien avec les autres. Au point que ça pourrait être même cinq personnages tellement le lien entre chaque chapitre est ténu…
Donc, bien fait, un peu linéaire dans l’ensemble mais surtout, tellement décousu sur la globalité que quand le tome a été fini, je n’ai pas réellement su ce que j’avais lu…