Résumé: Amour magique, amour toxique.
Jeune fille issue de la noblesse, Cléa est promise à un bel avenir aux côtés du fils du comte de l’Eau, Berthier. Mais alors qu’elle s’apprête à l’épouser, elle fait une rencontre des plus inattendues : celle de Pierrot, un magicien des rues ! Ce saltimbanque va faire chavirer son cœur. Charmant, galant, et un brin intrigant, il lui offre le vent de liberté qui manque à sa vie. En le suivant dans son antre caché au cœur de la forêt, c’est tout un monde merveilleux qui s’ouvre devant elle ! Mais les vertiges de l’amour seront de courte durée et déjà les premières larmes coulent sur les joues de Cléa. Bientôt la passion cédera la place à la confusion. Mais qui est vraiment Pierrot ? Pendant ce temps, Berthier désemparé, se lance à la recherche de sa fiancée sans se douter un instant que cette quête pourrait le mener au seuil de la folie.
Après le très émouvant Lettres perdues en 2021, Jim Bishop nous offre un roman graphique bouleversant d’une grande maturité. Véritable conte philosophique, avec un univers onirique et magique qui s’inspire autant de l’animation japonaise que du manga L’Atelier des Sorciers, Mon ami Pierrot raconte les dangers de la passion et la fin de l’innocence. Une œuvre subtile qui nous hante longtemps après la dernière page !
Histoire fleuve, 260 pages. L'auteur écrit un conte d'une princesse d'un royaume imaginaire, que l'on soupçonne tyrannique, cerné par par une ville de pauvres puis par une nature mi merveilleuse mi fantastique. Promise à un noble , elle tombe amoureuse de "mon ami Pierrot" qui se révélera moins respectueux et attentif qu'espéré.
Où veut en venir l'auteur? Quel est l'apprentissage et quels enseignements retiendra Cléa? Tout cela est fort abscons. Cette histoire est longue, beaucoup trop, elle use et abuse des clés du conte sans vraiment trouver un propos; elle ne fait qu'enchaîner les épisodes.
Côté dessin et graphisme. J'ai été sensible à un réel effort sur les mises en page qui sont variées. Cependant pour le dessin, l'auteur a abusé des techniques du manga avec des héros à la bouche grande ouverte ce qui appauvrit le dessin et évite le travail d'un dessin précis et offrant du relief et de la perspective.
A oublier quand on referme le livre.