Info édition : Cahier graphique et poster en fin d'album. Reprend le premier tome paru au Lombard et les tomes suivants inédits en français. Noté " / 001 " après l'ISBN.
Résumé: Par le fer. Par le feu. Le royaume de Ferona tombera. Alors que lon sapprête à fêter dignement lanniversaire du Roi Belmonth, le château de Rosentall vit ses heures les plus sombres. Une puissante armée de mercenaires menée par une femme mystérieuse et redoutable est en marche. Pire encore : les soubresauts de plus en plus fréquents du volcan Ferona laissent présager que le fléau du ciel en personne, Madragon, est de retour. Au cur de ce chaos, une troupe de forains itinérants au sein de laquelle un enfant sapprête à naître pourrait bien faire basculer le destin du royaume Référence ultime de la bande dessinée de science-fiction, Juan Gimenez est au sommet de son art en saventurant dans les contrées magiques de lheroic fantasy. En respectant à merveille les codes du genre, le dessinateur de La Caste des Métas-Barons livre sur près de 200 pages une grande épopée où sentremêlent luttes de pouvoir, rivalités familiales, batailles dantesques et créatures fantastiques.
J
uan Gimenez est avant tout un dessinateur. Voici peu ou prou ce qui ressort de la lecture de ce triptyque publié en un seul gros volume par Glénat. Ayons une pensée compatissante pour ceux qui avaient acheté le premier tome, édité par Le Lombard et laissé sans suite, puis entrons dans le vif du sujet. Autant ne pas y aller par quatre chemins : le scénario, sans originalité, est un simple prétexte à une succession de tableaux, de scènes pleines de fureur censées mettre en valeur le trait si particulier de l’auteur de La caste des Méta-Barons.
Le résultat est-il à la hauteur ? Si on s’en tient au seul aspect visuel, sûrement. Bien qu'un côté parfois un peu statique et un manque de précision dans les visages pourraient éventuellement être pointés du doigt, le rendu final remplit son rôle : en mettre plein la vue. L’éditeur ne s’y est pas trompé en adjoignant à cette volumineuse édition un magnifique poster dépliable, tandis que les pages de garde de chaque volet de la saga s’ornent de superbes illustrations. Les amateurs seront probablement conquis. En creusant, force est pourtant de constater que ce récit épique ne sort pratiquement pas des sentiers battus de l’Heroic Fantasy. Pire, la narration s’avère brouillonne, les dialogues peu élégants, le suspense inexistant et le rythme pour le moins chaotique. Ajoutez-y le manque de charisme des personnages et vous obtiendrez une histoire sans relief, sans inspiration et, au final, laborieuse.
Beau mais sans fond, Moi, Dragon est à réserver aux inconditionnels de Juan Gimenez.
Les avis
kingtoof
Le 25/02/2015 à 16:18:12
Bonne saga médiévale.
De vieilles histoires.
Une vengeance.
De la magie.
Un siège.
Lire les trois tomes ensemble apportent une meilleur cohésion à l'histoire.