Résumé: Enfermé dans la villa du milliardaire Trap, au milieu du désert, et entouré des seuls familiers de cet hôte dont il doit écrire la biographie, Ross en arrive lentement à penser qu'il n'a pas été embauché pour ses seuls talents d'écrivain. Sinon, pourquoi le moindre de ses mouvements serait-il filmé et ses papiers dérobés ? Quand un jour, sous prétexte de le distraire, le général propose à Ross de lui faire visiter sa caserne, le destin de l'écrivain semble bifurquer?
Spécial. L'ambiance particulière et oppressante de l'histoire est renforcée par le dessin. Effectivement le scénario est brumeux et le dénouement laisse un peu perplexe pourtant j'ai passé et je n'hésite pas à repasser de bon moment a la lecture de ces albums. A conseiller.
raymondcal
Le 29/08/2005 à 22:02:47
Un tryptique extrêmement décevant. Il commençait pourtant très bien, dans la plus pure veine des Andreas, avec promesse d'intrigue complexe. Et puis tout s'écroule, tout n'était que fausses pistes, mises là comme pour délayer. Au final, un argument plus mince qu'un cheveu, qui même dans une histoire courte sur trois pages aurait semblé bien vide et bien creux, s'étale paresseusement sur trois albums. On comprendrait presque qu'Andreas n'ait pas voulu perdre son temps à dessiner lui-même ce qui semble n'être qu'un fond de tiroir, une idée vite jetée sur un bloc-note, et vite oubliée.
Signé Fufu
Le 04/08/2003 à 19:38:31
Mobilis est une série fort bien écrite, les 3 albums se lisant d'une seule traite (même si le dessin est peut être un peu trop "classique" et manque de chaleur).
Il s'agit d'une sorte de huis clos, les lieux évoluant mais se limitant à quelques espaces, entre une demi-douzaine de personnages dont on ne sait jamais véritablement les motifs de leurs agissements.
Le rythme est tellement efficace et l'intrique équilibrée qu'on ne sait jamais s'il s'agit d'une histoire policière ou de SF. Le lecteur est constamment balancé d'un genre à l'autre sans possibilité de prendre ses repères.
Voilà une sorte de one-shot en 3 albums qui mérite largment qu'on y porte attention.