Info édition : Dos toilé rouge avec titre imprimé.
Résumé: Avec ce livre construit autour de saynètes parues chaque semaine dans le New York Times, Daniel Clowes donne naissance à un nouvel anti-héros : Marshall, célibataire introspectif et grisonnant, s’apitoie sur son sort et sur celui de l'humanité toute entière qui part à vau-l'eau. Il attend Nathalie, avec qui un couple d’amis bienveillants lui ont arrangé un rendez-vous et dont il est presque certain qu’elle ne viendra pas. Les minutes passent, Marshall est de plus en plus déprimé, de plus en plus saoul et de plus en plus obsessionnel.
Nathalie finira par arriver et Marshall achèvera de se torturer afin de ne pas passer à côté de «l’être humain le plus génial ayant jamais existé», la compagne idéale de ses petits-déjeuners dominicaux fantasmés.
(Texte : Editions Cornélius)
On suit les aventures amoureuses d'un raté qui essaie de concrétiser une rencontre dans un café. Un de ses rares amis l'a inscrit sur un site de rencontre. C'est toujours une aventure qui a des côtés négatifs mais parfois positifs.
Il tombe sur la bonne et souhaite concrétiser sa relation mais de manière tellement maladroite que cela le rend encore plus humain. Pour autant, il y aura des passages assez difficiles à comprendre car cela manque de fluidité. Il semble que le héros parle à son double tout le long de cette œuvre ce qui peut paraître parfois comme assez agaçant.
Il est également question d'un homme qui n'accepte pas les codes de la société actuelle ce qui le rend assez unique en son genre. On peut aimer ou pas. A vrai dire, je n'aime pas les réflexions du style "c'était mieux avant". Je préfère une certaine modernité. Il n'est pas si wonderful que cela le mister.
Reste de belles planches qui parviennent à nous faire sentir une certaine expressivité. Cependant, cela reste de la ligne claire dans la plus pure tradition.