Résumé: Grande nouvelle : Blanche, personnage central de Miss pas touche, revient dans ce second diptyque plus touchant que jamais. Autre grande nouvelle : Blanche a, cette fois, rencontré l'homme de sa vie, le grand amour ! Enfin c'est ce qu'elle croit, les histoires d'amour ne se finissant pas toujours bien...
Un chouilla moins bien que les deux premiers volumes, principalement à cause d'un ton moins policier et d'une histoire à priori plus à l'eau de rose (bien qu'on devine que derrière ce romantisme de façade se cachent de sombres intrigues). Toutefois l'univers et les personnages sont toujours aussi attachants et la lecture de cet épisode est fort plaisante.
voltaire
Le 27/09/2008 à 16:18:48
Blanche est une pauv' fille qu'a pas d'chance !
Elle qui voulait quitter le métier, la voilà fouetteuse au Pompadour.
Et v'là aussi qu'un brave puceau d'la haute, Antoine, est en pince pour elle !
Tout ça ne fait qu'aviver des jalousies; Et not' Blanche qui court de bien gros risques !
La suite au prochain numéro...
Poursuivre cette série ne s'imposait pas vraiment car cet album, sans être désagréable, n'apporte rien à la mythologie "péripatéticienne". On croirait même lire l'un de ces romans feuilletons du XIXème à ceci près que l'action se situe dans l'entre deux guerres. Poncifs de rigueur !
excessif
Le 20/09/2008 à 07:36:20
Le troisième volume des aventures de Blanche, la "Miss pas Touche" du bordel, commence par désarçonner le lecteur : impossible de ne pas regretter que Hubert et Kerascoët aient tenu à poursuivre un récit aussi mémorable, impeccablement bouclé par ailleurs dans les deux premiers tomes... Si grand avait été le plaisir de la découverte de cet univers original et complexe que la déception est inévitable : au romanesque feuilletonnant d'un beau roman (BD) policier sans âge succède ici une chronique dépressive et cruelle de la "vraie vie" d'une prostituée (même une qui ne couche pas, mais fouette et frappe !). Confrontée à la dureté d'un monde d'hommes, pire, de puissants (bourgeois et politiques, tous plus abjects les uns que les autres), Blanche souffre et paie désormais sa différence, sa légèreté. Lorsque le récit s'arrête après un viol (?) cauchemardesque, l'innocence passée semble bel et bien perdue à tout jamais, et on ne peut que craindre le pire pour la suite (et fin ?).