Résumé: Dans la France chaotique du XIXe siècle, Jean Valjean sort de prison. Personne ne tend la main à cet ancien détenu hormis un homme d’église, qui le guide sur la voie de la bonté. Valjean décide alors de vouer sa vie à la défense des miséreux. Son destin va croiser le chemin de Fantine, une mère célibataire prête à tout pour le bonheur de sa fille. Celui des Thénardier, famille cruelle et assoiffée d’argent. Et celui de Javert, inspecteur de police dont l’obsession est de le renvoyer en prison ! Une fresque historique et sociale, à travers les yeux de Valjean, pour redécouvrir les injustices et la vie difficile des Français, dans un contexte révolutionnaire.
C'est la troisième version adaptée en manga des Misérables que je lis après la réalisation du Studio Variety Artworks et la magnifique collection de Takahiro Arai. Les Misérables inspirent beaucoup les japonais et c'est tant mieux.
Ce roman de Victor Hugo paru en 1862 semble être intemporel dans les sujets traités à) savoir les inégalités sociales. Après les misérables, les sans dents cher à notre ancien président pourtant socialiste.
Il est vrai que Victor Hugo à travers le personnage de Jean Valjean voulait nous insuffler un peu d'espoir dans l'amélioration de la condition. La générosité humaine est par exemple un formidable espoir.
Certes, on ressent beaucoup de sentimentalisme dans le manga mais c'est conforme à la vision de l'auteur qui a fait de son roman l'une de ses plus grandes œuvres aujourd'hui encore étudié dans les écoles. Ce dernier croyait en la république contre la monarchie. Il a d'ailleurs été exilé à Guernesey pendant le règne de l'usurpateur Napoléon III.
J'ai bien aimé cette adaptation plus courte que la série de Takahiro Arai mais plus complet que le one-shot produit par le Studio Variety Artworks. Par conséquent, c'est un bon compromis.